Vivement dimanche prochain …
Oh oui, il est temps que cette campagne s’arrête sinon nous allons tomber bien bas, bien bas.
Revoilà, « l’affaire DSK » qui ressort. Ce dernier nous dit qu’il n’a accordé aucune interview. Alors ? Qui lance ces informations et dans quel but ?
Et cette histoire d’anniversaire, était ce bien utile ? Par contre, nous ne pouvons que nous féliciter des réactions de Mme Royal et de Mrs Moscovici et Valls … Mais quelle idée incongrue que vous avez eu là, Mr Dray !
Et cela à quelques jours du grand débat !!!
D’autre part, nous avons cette affaire : ce financement de la campagne 2007 qui, si l’on en croit Médiapart, aurait été en grande partie assurée par un dénommé Mouammar Kadhafi.
Si cela s’avérait être exact, cela serait, sans conteste, beaucoup plus grave que l’affaire DSK qui ne concerne elle que DSK et certains de ses amis ou proches.
Il y a une autre information qui a du mal à filtrer et pourtant qui est fort intéressante.
C’est le retour de Dominique de Villepin. Il a commis une tribune publiée dans « le Monde » après six semaines de silence. Et que nous confie-t-il ?
« La campagne du premier tour a été indigente. Celle du second devient indigne. L’instrumentalisation de faits divers, l’improvisation de bien des propositions, le débauchage sans vergogne de voix extrémistes tiennent aujourd’hui lieu de débat. Les lignes rouges républicaines sont franchies une à une. »
Il rappelle que Jacques Chirac avait « tracé des limites claires entre la droite républicaine et l’extrême droite ».
« Je ne supporte pas l’hystérie générale qui s’est emparée de l’élection dans laquelle le peuple français est pris en otage par 6 millions d’électeurs en colère, poursuit Villepin. Aujourd’hui, tout se passe comme s’il n’y avait en France que des électeurs du Front national. Comme s’il n’y avait pas d’autres questions que le halal, l’immigration légale, les horaires de piscines municipales. »
Il ne se prononce pas, contrairement à certains de ses proches, pour François Hollande. Mais, si l’on sait lire entre les lignes
« Mon rôle n’est pas de dire pour qui voter, car chacun doit prendre ses responsabilités, justifie-t-il. Le 6 mai, que chacun vote en pensant à la France et à ce qu’elle a toujours porté de meilleur, à ses valeurs de respect, de dignité et d’humanisme parce que, en conscience, il faut bien choisir. »
Certains de ses proches nous font remarquer : « Après le 6 mai, il sera dans la nouvelle opposition. Il pourra parler haut et clair, sans qu’on le soupçonne d’avoir pour moteur l’antisarkozysme. Cela va en faire un homme libre. »
Je terminerai ce billet par ces extraits du discours de François Hollande :
« C'est le patriotisme que j'oppose au nationalisme et au souverainisme »
« Le patriotisme c'est servir une cause qui est plus grande que nous, c'est ce qui nous permet de nous dépasser nous-mêmes, de dépasser nos frontières »
« Le patriotisme c'est aussi porter des références qui valent pour nous-mêmes et pour les autres, le patriotisme c'est s'aimer soi-même pour aimer les autres et n'avoir peur de rien, ne rien craindre dans la compétition mondiale, dans l'Europe qui se construit »