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9 août 2012

Michel Polac,

Michel Polac vient de nous quitter … Un grand bonhomme.

Très jeune, il fera ses débuts à la radio et rejoindra ensuite la télévision.

A 25 ans, il créera la célèbre émission littéraire, avec François-Régis Bastide : Le Masque et la Plume. C’était en 1955, il l’animera jusqu’en 1970.

Il fut critique dramatique et chroniqueur au journal Arts de 1953 à 1964.

Mais, on se souvient surtout de Michel Polac et de sa grande émission de télévision, créée en 1981 : Droits de Réponses. Une émission durant laquelle des débats parfois très animés se déroulaient dans une atmosphère enfumée et souvent bien arrosée.

C’était certes une émission polémique où les scandales de l’époque qu’ils touchent à l’immobilier, à la politique, au sport, aux médias étaient abordés. Oh ! Il dérangeait, Michel Polac. Il connaîtra des procès. Robert Hersant claquera la porte du « bistrot.

En avril 87, le gouvernement Chirac privatisera TF1 et le « donnera » à Bouygues. Michel Polac mettra en cause la Commission nationale de la communication et des libertés (CNCL), ancêtre du CSA.  Il refusera de s’excuser auprès de Francis Bouygues. Et il « osera » lire à l’antenne la légende d’un dessin de Cabu : « Une maison de maçon, une télé de m... ».

TF1 le licenciera. Peu importe, il deviendra chroniqueur durant dix ans à L'Événement du jeudi et animera l'émission Libre et change jusqu'en 1989. Il tiendra également une rubrique dans Charlie Hebdo.

Il écrira et réalisera des films et téléfilms dont son « Autoportrait en vieil ours ». Un « vieil ours », Michel Polac ! Peut-être est-ce dû à son côté ronchon ?

On se souviendra longtemps de ce gentleman-farmer avec sa veste en tweed, son foulard et sa pipe.

Lui qui disait volontiers "bouffer du curé" écrivait en 1989 : "Je voudrais devenir un trappiste laïque, que le silence finisse par éteindre le volcan en moi."

« Le militant qui ne lit que ‘sa presse’ m’exaspère »

« J’ai le droit – le devoir – de ne pas me prendre au sérieux. Ce n’est pas une raison pour que les autres en fassent autant à mon égard. »

« La célébrité à vingt ans, un accident qui laisse infirme pour la vie »

Merci pour ces merveilleuses soirées. Cela nous changeait des soirées «  guimauve ».

« Touche-à-tout, il a fini par toucher terre » telle est son épitaphe

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