Quand les étudiants chinois montent les iPhones.

Bien sûr, délocalisons … oui, continuons de délocaliser en Chine par exemple.

Pensez donc, la main d’œuvre est moins chère surtout quand on prend des étudiants (enfin des jeunes ayant tout juste 16 ans.

Vous vous rendez compte !!! Apple doit présenter son iPhone 5 le mercredi 12 septembre et il y a un peu de retard sur la chaîne de montage de Foxconn, le sous-traitant partenaire de la « pomme » en Chine.

Il faut donc mettre les bouchées doubles non pas pour croquer la pomme mais pour sortir ces super smartphones.

Alors, selon le New York Times et le Shanghai Daily, Foxconn n’hésite pas à employer de force des étudiants pour travailler sur les lignes de montage.

Selon le Shanghai Daily, les jeunes de Huai’an ont même dû cesser leurs études pendant un semestre, sous la pression des autorités.

« Ils disent avoir été forcés à travailler par les professeurs », a précisé de son côté Li Qiang, le fondateur de l'ONG China Labor Watch, dans le New York Times. « Ils ne veulent pas travailler là-bas, ils veulent étudier », a-t-il martelé.

Une jeune étudiante de l’Institut de technologie de Huaiyin spécialisée en informatique révèle ainsi que 200 étudiants de son école ont été poussés à travailler chez Foxconn. Elle a précisé que la production a commencé jeudi dernier, 30 août 2012, et qu’elle était payée 1 550 yuans (soit 192 euros) par mois pour travailler six jours par semaine et 12 heures par jour.

Un autre étudiant de l’Institut de finance de Jiangsu explique que les étudiants en droit, anglais et management travaillaient à l’usine. Il précise que l’usine de Fowconn avait eu besoin de 10 000 travailleurs supplémentaires.

Les écoles auraient été contraintes par les autorités à envoyer leurs étudiants pour aider Foxconn. Leurs parents n’ont pas été informés et il n’y aurait eu aucune convention signée par les étudiants.

La radio chinoise nationale a également appris que certaines écoles avaient suspendu leurs cours pour le mois d'octobre pour les besoins de Foxconn.

Naturellement, Faxconn dément : « depuis longtemps une politique de stages de courte durée existe en collaboration avec des écoles de formation professionnelle en Chine. Les participants à ce programme de stage ont tous l’âge légal pour travailler en Chine et représentent 2,7 % de sa main-d’œuvre. Son programme s’étend d'un à six mois, et les étudiants sont libres de le quitter à tout moment ».

On ne demande qu’à les croire, les dirigeants de cette « merveilleuse » société mais, permettez-moi d’en douter fortement. Comme dit le proverbe : « Il n'y a pas de fumée sans feu."