Ces labos pharmaceutiques …

Peut-on avoir confiance en ces grands laboratoires. Je devrais plutôt dire à ces marchands de drogues …

Nous avons eu, souvenez-vous, le non moins célèbre laboratoire Sevier et son médicament le Médiator … et ses morts.

Aujourd’hui, c’est la pilule Diane 35 qui devrait le bonheur dans des milliers de foyers : faire l’amour quand on veut et décider du moment où l’on veut que cela permette la conception d’un charmant bambin … Le rêve de milliers de jeunes femmes.

Et voilà, cette fameuse pilule est certes efficace contre l’acné. Mais utilisée comme contraceptif, c’est-à-dire en dehors des indications AMM, elle devient dangereuse : Diane 35 multiplierait par 6,68 le risque de thrombose veineuse au cours de la première année par rapport aux femmes ne prenant pas de contraception orale.

Que nous dit le docteur Gérard Salama, gynécologue à Paris :

 « Diane 35 comporte, comme toutes pilules, deux éléments, un œstrogène et un progestatif. Ce dernier est appelé dans Diane 35 "acétate de cyprotérone". Il est connu pour agir très bien sur l'acné et les boutons des femmes. C'est pourquoi on prescrit ce médicament comme traitement anti-acnéique ».

« Diane 35 est très efficace comme anti-acnéique, mais il y a d'autres produits sur le marché qui sont eux aussi très efficaces. D'autres traitements dermatologique moins à risque peuvent donc être des substituts de Diane 35 ».

 « C'est l'association des deux produits (œstrogène-progestatif) qui rend cette pilule à risque. Le progestatif anti-acnéique "acétate de cyprotérone", qui en réalité est un antihormone mâle, n'est pas dangereux en tant que tel, même s'il donne plus d'accidents vasculaires que les autres progestatifs présents dans les pilules de 3ème et 4ème génération.
Si on le prend tout seul, il reste beaucoup moins dangereux que lorsqu'on le prend en association avec l'œstrogène. Mais là, dans ce cas de figure, nous ne sommes plus en présence du contraceptif appelé Diane 35. Avec ce seul progestatif utilisé comme traitement contre l'acné, les risques restants sont très faibles, surtout si on est surveillé de façon régulière par un médecin ».

Et pour conclure :

 « Avec une pilule normale, le risque pour une femme d'accidents vasculaires est de 2 sur 10 000. Avec une pilule de 3ème et 4ème générations, il monte à 4 sur 10 000. Enfin, avec la pilule Diane 35 le risque, d'après les spécialistes, serait de 6 ou 7 sur 10 000 ».

Par ces deux exemples, nous voyons que les labos sont tous puissants. Ils se moquent de l’AMM soit en trichant, soit en ne respectant pas les consignes …

Même les docteurs se laissent leurrer … Et, le plus grave, c’est le patient qui trinque.

Oh, toubibs, pharmaciens sont souvent prompts à vous prescrire un « médicament miracle » qui va, certes, faire baisser votre taux de … mais qui aura quelques effets secondaires plus ou moins contrôlés.

Alors quelle attitude devons-nous avoir ? Car notre vie, elle en dépend !!!

Je vous laisse donc méditer ce proverbe chinois :

« Ne pas prendre de médicament vaut mieux que prendre celui prescrit par un médecin médiocre »