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Post'it du Jour
25 juin 2013

Ah ! Ces hommes politiques !

Parfois, ils pourraient se réunir et nous proposer un festival du rire.

Le jury, composé de journalistes et d’humoristes et présidé par Jean Miot, l’ancien patron de l’AFP, n’a que l’embarras du choix pour attribuer le Grand Prix du Press Club.

Le grand vainqueur fut Gérard Longuet, ancien ministre qui déclara : « Hollande est pour le mariage pour tous..., sauf pour lui ».

Jean-François Copé ne pouvait passer inaperçu et reçut un prix spécial. C’est vrai qu’il fallait oser la dire cette phrase : « À l'UMP, nous apprenons la démocratie. C'est assez nouveau. »

Les Internautes à Jean-Luc Romero, conseiller régional apparenté PS d’Ile de France, qui déclara : « Un gay qui vote à droite, c'est comme une dinde qui vote pour Noël. ». Il fut secrétaire de l’UMP !

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, partagea le prix de l’encouragement avec Jean-Jacques Urvoas, président PS de la commission des Lois. Marisol osa « Il y a quand même des médicaments qui soignent ! » mais surtout Jean-Jacques Urvoas n’hésita pas à déclarer « J'étais aux Baumettes. J'en suis sorti, à la différence des socialistes marseillais »

Le jury a également récompensé Jérôme Cahuzac : « Pourquoi démissionner quand on est innocent ? ». Et oui, il l’a dit ! On se demande d’ailleurs si ce monsieur a toutes ses facultés quand on l’entend !

Nos journalistes suivent, bien naturellement, les nouveaux modes de communication et ils ont également analysé les tweets politiques.

Et là, notre vedette nationale, Jean-Luc Mélanchon, ne pouvait pas ne pas être remarquée. Il fut récompensé par un grand prix pour « Je suis plus nombreux que jamais »

Pour terminer, je citerai ce lapsus du Maire PS du 4e arrondissement de Paris, Christophe Girard.

« Les bois sur verges : un projet durable »

Ce lapsus lui valut un prix spécial du jury.

Si en première lecture ils nous font rire, leurs propos sont quand même souvent bien tristes.

Laissons donc conclure Jan Greshoff, journaliste hollandais :

« Il y a deux sortes d'hommes politiques : ceux qui usent de la langue pour dissimuler leurs pensées, et ceux qui en usent pour dissimuler leur absence de pensée. »

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