Ariel Sharon est décédé …
Certes, on ne peut nier que ce fut un grand chef militaire et un grand homme politique mais …
Il y a quand même des mais importants.
Si ses exploits militaires lors de la guerre des Six Jours en 1967 ont beaucoup contribué à sa légende, d’autres grands d’Israël avaient des avis quelques peu réservés à son égard.
Pour preuve, ce commentaire de Ben Gourion : « «Il ne dit pas la vérité», ou encore celui-ci émanant d’un de ses compagnons politiques, Ménahem Bégin. «Il est capable d’encercler la Knesset avec ses chars».
On ne peut oublier également les massacres de Sabra et Chatila, en 1982.
Il incitera les colons juifs à «se saisir de chaque colline, pendant qu’il en est encore temps».
Je voudrais revenir sur la fin de sa vie qui me révolte.
Le 4 janvier 2006, Ariel Sharon est terrassé par une attaque cérébrale. Il était depuis cette date dans le coma.
Pourquoi cet acharnement ? Que pouvait-on espérer ? 8 ans dans le coma …
Au nom de quoi la médecine peut-elle justifier cette décision ?
Pensez-vous que si Ariel Sharon s’était appelé Monsieur Lambda, on l’aurait gardé en vie artificielle si longtemps …
Combien de shekels ont-ils été dépensés ?
Alors, je pose la question:
A-t-on le droit de dépenser des millions pour « conserver » un homme en «fausse vie» , alors qu’il y a des enfants qui meurent faute de soins (un vaccin, un traitement beaucoup plus onéreux …) ?
Personnellement, je dis : NON
Nous sommes devant le cas typique de l’acharnement thérapeutique.