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Post'it du Jour

20 septembre 2011

Ah !!! Les affaires …

La semaine dernière,  j’avais pris quelque repos … De ce fait, je suivis un peu moins l’actualité ce qui explique le contenu de certains de mes post’it.

En faisant un petit tour de l’actualité, j’apprends que Dominique de Villepin venait d’être relaxé par la cour d’appel de Paris dans cette fameuse affaire Clearstream.

Quelle drôle d’affaire !

En mai dernier, Dominique de Villepin était condamné à quinze mois de prison avec sursis. Nicolas Sarkozy, qui était partie civile en première instance, s’est désisté en appel.

Finalement, la cour estime que « le délit de complicité par abstention n’est pas établi » … Décidemment,  la Justice n’arrive plus à établir les faits en ce moment !!!

Bien, Mr de Villepin est « blanchi », il pourra se présenter à la présidentielle et la hache de guerre semble être enterrée entre Nicolas et Dominique …. Tout va bien dans le meilleur des mondes.

A moins que … oui … l’affaire Clearstream est terminée.

Mais, ne voilà t’il pas qu’une deuxième « affaire » pointe son nez …

Depuis quelques jours, notre ex-premier ministre qui désire tant servir à  nouveau la France, fait l’objet d’accusations de corruption.

Un des conseillers officieux (mais conseiller) de Nicolas Sarkozy pour le continent africain laisse entendre que de Villepin aurait perçu, avec Jacques Chirac, des fonds occultes de chefs d’Etat africains entre 1997 et 2005.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour entendre Robert Bourgi.

L’avocat de Dominique de Villepin demande que son client soit rapidement entendu et déclare : » C'est à nouveau un montage qui est fait et nous cherchons à nous expliquer le plus vite possible »

C’est quand même étonnant ce nombre d’affaires ou pseudo-affaires qui n’arrêtent pas de surgir mettant en cause des hauts personnages qui pourraient prétendre encore à de plus hautes fonctions …

Dans tous les cas, nous avons le même scénario : des bruits, des fuites dans la presse, une procédure plus ou moins longue avec éventuellement une mise en examen, un début de procès qui débouche sur un non-lieu  ou une relaxe … et en conclusion, une femme ou un homme écarté quelques temps  de la vie politique …

La politique, ce n’est plus un débat d’idées mais des dossiers, plus ou moins bien ficelés, visant à déstabiliser l’adversaire.

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19 septembre 2011

Les primaires approchent …

 

Alors, qu’allez-vous faire les 9 et 16 octobre prochains ?

C’est une première en France, les militants et les sympathisants d’un parti sont appelés à élire le ou la candidat(e) qui les représentera aux prochaines élections présidentielles.

Oh ! Certains ricanent et souhaitent de tout leur cœur que personne (ou le minimum de personnes) ne se déplacent pour le désigner ce candidat. De plus, ils font tout mais tout ce qu’ils peuvent pour dénigrer cette élection.

Voyez comme ils se déchirent ? N’arrêtent-ils pas de nous dire car eux ils ne se déchirent pas !!! Le candidat s’impose et on ne le connait que  trop !!! mais par derrière les planches savonnées … ça y va.

Les sondages … on nous en rabâche les oreilles à qui mieux mieux … il faut bien tenter de semer la discorde chez l’adversaire et de plus la presse ne serait-elle pas plus à droite qu’à gauche ?

 Naturellement, qui dit élection dit qu’il faut rallier des femmes et des hommes à son programme. Et, il faut bien se différencier sinon on ne voit guère l’intérêt de la chose.

Tout ce qu’il faut souhaiter (et j’espère que cela sera une réalité) c’est qu’après le 16 octobre, quelque soit la femme ou l’homme désigné(e), tous sauront se retrouver derrière elle ou lui pour l’aider à gagner au printemps prochain.

Je pense qu’il est important que nous soyons nombreux à nous rendre aux urnes afin de montrer qu’il existe un peuple de gauche qui a envie qu’une ou un des leurs prennent les rênes de ce pays.

On ne peut laisser indéfiniment la destinée de ce pays à des gens qui ne pensent qu’à leur profit et à celui de leurs amis.

C’est une grande chance que nous ayons de pouvoir participer à cette désignation. C’est un grand pas de fait au sein de la démocratie.

Si vous vous sentez une femme ou un homme de gauche, alors le 9 octobre et ensuite le 16 …

Participez à la désignation de la candidate ou du candidat de la gauche aux Présidentielles.

18 septembre 2011

Notre ancêtre de Malapa

Et oui ! Nous avons un ancêtre qui vivait à Malapa, au nord de Johannesbourg (en Afrique du Sud) ….  Oh … un ancêtre tout noir !!!  Et oui, personnellement cela ne me dérange pas mais j’en connais ….

Bref, peu importe, sur le site de Malapa, ce ne sont pas moins de 220 ossements provenant d’au moins cinq individus qui ont été découverts depuis 2008.

Cet australopithèque, datant de 1,9 million d’années, grimpait aux arbres comme un singe, avait de longs doigts agiles.

Mais surtout une étude récente (elle nous fut révélée par la presse la semaine dernière) nous indique qu’ils étaient capables de fabriquer des outils contrairement à ce que l’on pensait, jusqu’à présent, à savoir que c’était l’Homo habilis qui avait été le premier à en concevoir.

Cette découverte a été rendue publique par la revue scientifique américaine Science et est l’œuvre de quelque 80 scientifiques du monde entier.

Elle fait suite à une étude de deux squelettes fossilisés d’hominidés : une femme et un jeune garçon.

Les os des mains des deux australopithèques de Malapa (appelés aussi australopithèques sediba) "révèlent un mélange surprenant de caractéristiques dont nous n'aurions pas imaginé l'existence dans une même main", assure Tracy Kivell de l'Institut allemand d'anthropologie évolutionniste Max Planck, à Leipzig.

"Il y a ce long pouce, et de manière surprenante ce pouce est encore plus long que celui que nous voyons chez l'homme moderne", ajoute Mme Kivell, co-auteur de l'étude.

"Le poignet était aussi plus à même de supporter des poids élevés qu'il aurait pu avoir à soulever au moment de l'utilisation d'outils", et il avait de longs et fins doigts "capables de puissantes prises".

"Ce mélange de morphologies suggère que l'australopithèque de Malapa employait encore ses mains pour grimper aux arbres, mais avait aussi une dextérité nécessaires à la fabrication d'outils en pierre", souligne la chercheuse.

D’autres parties du corps ont été étudiées, entre autres :

  • Le cerveau est petit mais évolué
  • Le bassin témoigne d’une position debout

Pour terminer, il faut également savoir que le Monsieur australopithèque était casanier et Madame voyageait plus volontiers.

Et oui, madame avait tendance à quitter sa famille de naissance pour se joindre à un autre groupe. Ce comportement, on le retrouve d’ailleurs chez les chimpanzés ou dans de nombreuses sociétés humaines.

De la à dire que les femmes sont plus volages ….

17 septembre 2011

Schmoll a pris sa retraite …

J’ai un peu de retard … mais mieux vaut tard que jamais comme dit le proverbe.

Je ne suis pas, à la vérité, un fan inconditionnel d’Eddy Mitchell mais j’aime assez ce qu’il fait et je trouve le personnage sympathique au contraire de certains vieux rockers.

C’est un grand bonhomme de la chanson qui vient de tourner la page. Et, cela ne nous rajeunit pas.

Souvenez-vous le temps des « Chaussettes noires » :

« Oh Daniela la vie n'est qu'un jeu pour toi
Oh Daniela pourtant ne croit pas
Que tu peux oh Daniela jouer avec l'amour
Sans risquer de te bruler un jour

…»

C’est décidé, il prend sa retraite. Il l’a annoncé et je pense que ce n’est pas le genre de bonhomme qui reviendra sur sa décision.

Quelle carrière !

  • « Le Cimetière des éléphants »
  • « Lèche-botte blues »
  • « Couleur menthe à l’eau »
  • « Rio grande »
  • « Alice »
  • « Pas de boogie woogie »
  • « Il ne rentre pas ce soir »

« La dernière séance », une très belle chanson :

« La lumière revient déjà
Et le film est terminé
Je réveille mon voisin
Il dort comme un nouveau né
Je relève mon strapontin
J'ai une envie de bailler

C'était la dernière séquence
C'était la dernière séance
Et le rideau sur l'écran est tombé

… » 

Une chanson, mais également un très grand moment de télévision où Eddy nous faisait partager sa deuxième ou première (on ne sait) passion : le cinéma.

D’ailleurs, il n’a pas à rougir de sa carrière cinématographique, bien au contraire. Souvenons-nous de « Coup de torchon », « La totale » ou encore « Le bonheur est dans le pré »

Il obtint par deux fois le César du meilleur acteur pour un second rôle.

Alors, nous pouvons lui dire : Bonne et longue retraite, Monsieur Eddy

16 septembre 2011

On taxe la santé …

Pour réduire notre fameux déficit, notre cher gouvernement n’a rien trouvé de mieux que de taxer les mutuelles complémentaires.

Naturellement, annoncer à quelques mois de la Présidentielle soit une hausse des cotisations sociales soit une énième baisse des remboursements, cela ferait désordre et surtout cela pourrait effrayer certains électeurs. On tient quand même à notre Sécurité Sociale en France même si elle commence à devenir « peau de chagrin ».

Alors ils ont trouvé, ils vont taxer ces riches … les mutuelles.

Il faudrait quand même rappeler à Monsieur Sarkozy et à ses acolytes qu’en Mutualité on ne fait pas profit – c’est très certainement un concept qui leur est étranger.

Donc, ils se doivent de répercuter les frais.

Donc, cela sera les sociétaires, les mutualistes qui vont trinquer.

Pour une personne ou un foyer à faible revenu, avoir une complémentaire commence à être un « luxe » mais dont on peut difficilement se passer.

Alors, cette nouvelle mesure va encore alourdir le budget des ménages.

Que risque-t-on ? Certains ménages vont résilier leur contrat … Ils ne pourront pas se faire soigner dès les premiers symptômes … Une thérapie plus lourde sera donc nécessaire à plus ou moins long terme et cela coûtera plus cher à la Sécurité Sociale donc à l’état.

Quel bénéfice pour budget de l’état ?

Et les dépassements d’honoraires pratiqués par certains praticiens et/ou cliniques privées ?

Et les bénéfices de certains laboratoires pharmaceutiques ?

Et les cotisations URSAFF dont certaines grandes entreprises arrivent à se dispenser ?

Ne faudrait-il pas commencer par faire payer tout ce qui est dû avant de taper encore et encore sur les petits (voire les moyens) salaires.

Quel gouvernement !!!

L’éducation nationale ….  Il est en train de la casser.

La santé …. Voyez vous-même.

Alors quand il ne restera plus en France que des riches, des nantis et des ouvriers analphabètes et malades …. Le gouvernement pourra faire ce qu’il veut …

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15 septembre 2011

La rentrée scolaire …

Elle vient d’avoir lieu, cela fait maintenant plus d’une semaine. C’est toujours un grand moment pour les jeunes écoliers.

On s’en souvient toujours de ces rentrées scolaires.

Je me rappelle quelques semaines auparavant il fallait s’y préparer. Oh, on n’achetait pas un cartable neuf tous les ans pas plus qu’une trousse ou diverses fournitures.

La devise était : « tu as un beau cartable et il devra te faire … années ». Et, il fallait en prendre soin.

Tous les ans, on essayait la nouvelle blouse … vous savez la fameuse blouse grise. C’est vrai qu’elle ne présentait que des avantages : robustesse, entretien facile (si je ne m’abuse, on pouvait la faire bouillir dans la lessiveuse … le lundi, jour de la lessive !!!). Et surtout, pas de discrimination. Que vous soyez fils d’ouvrier, de commerçant, d’agriculteur, d’industriel ou d’un notable quelconque, tout le monde avait la même tenue. Certains avaient peut-être de plus belles chaussures et encore !!! Il n’y avait pas, du moins dans ma Saintonge, ce côté bling-bling, naf-naf, etc … que l’on connaît aujourd’hui. Il y avait vraiment peu de risque que vous vous fassiez agresser pour vous voler votre …

Et nous étions heureux d’étrenner ces belles blouses de coton. Plus tard, au collège, elles cédèrent leur place à des blouses en nylon … peut-être plus faciles d’entretien mais plus fragiles.

Durant les vacances, il fallait penser aux livres. A l’époque, il fallait les acheter (c’était cela l’école gratuite !!!). Alors quand les programmes ne changeaient pas, il fallait contacter les familles dont un des enfants vous précédait d’un niveau afin de lui racheter ses livres. Et durant l’année scolaire, il fallait en prendre grand soin afin de pouvoir les revendre au meilleur prix l’année suivante – si les programmes n’avaient pas changé.

Une fois au collège, les parents s’organisèrent et, grâce à la F.C.P.E, des bourses aux livres virent le jour.

Dans les jours qui suivaient la rentrée, il nous manquait toujours quelques petites fournitures. Alors soit le maître pouvait nous approvisionner, il effectuait un achat groupé et nous les revendait soit il fallait se rendre à la librairie-papeterie. C’est vrai, en ce temps-là (mais suis-je soudainement devenu si vieux !), il y avait des commerces spécialisés … la grande surface nous était inconnue.

Tout cela a  bien changé. Nos petites têtes blondes changent de cartable tous les ans … il faut être à la mode … « Tu as vu X, elle a le même cartable que l’an passé » « oui, mais elle a un téléphone Y » « ouais, mais Z, il a accès à Internet quand il veut depuis le CE2 et il peut converser par MSN avec son cousin qui habite … »

Et le tableau noir cède, petit à petit, sa place au tableau numérique … l’enfant est toujours devant la télé !!!

On jouait aux billes, aux gendarmes et aux voleurs dans les cours. Les filles sautaient à la corde ou jouaient à la marelle ….

14 septembre 2011

Ah … les jeunes d’aujourd’hui …

Régulièrement, nous entendons de la part de « vieux » (de mon âge) dire : les jeunes d’aujourd’hui, ils ne respectent plus rien, ils ne veulent plus rien faire, nous ….

Bref, ces pauvres jeunes on se demande pourquoi on les a fait et surtout (mais, cette question est rarement posée) comment on les a élevés ?

Hier dans le train, non loin de moi, quatre jeunes (entre 20 et 25 ans maximum) avaient pris place.

Ils ont évoqué leurs vacances respectives quant mon attention fut attirée par l’un d’eux qui avait été en Pologne et qui entre autres avait visité avec sa copine le camp d’Auschwitz. A la façon dont il en parlait, je le sentis ému et ses copains devinrent à leur tour « graves ».  Il relata deux choses qui manifestement l’avaient profondément choqué.

Des touristes n’hésitaient pas à poser sous le portail d’entrée où figure la triste devise et néanmoins célèbre devise « Arbeit macht frei » - Le travail rend libre. Il ne comprenait toujours pas que l’on puisse faire une telle photo comme si l’on entrait ou sortait de chez Disney ou Astérix.

D’autre part, des touristes, ce jour-là (mais cela ne doit pas être malheureusement une exception), se promenaient sur le site en dégustant leur sandwich. Fort heureusement, un garde est venu leur rappeler qu’ils ne se trouvaient pas dans un square.

Un moment après, la discussion dériva sur leur avenir respectif. C’est difficile de ne pas écouter quand le sujet est intéressant et que les gens parlent à voix haute !!!

Ils étaient tous en train de préparer un Master en alternance. Ils ne remettaient pas en cause le fait d’avoir un petit salaire. Ils acceptaient mais … refusaient d’avoir à effectuer une période d’essai à la suite de leur stage quand la société était d’accord pour les embaucher en fixe. Ils faisaient remarquer, à juste titre, que les patrons trouvaient ainsi le moyen d’avoir de la main d’œuvre à moindre frais – durant le stage et ensuite durant la période d’essai.

Ils avaient l’impression d’être exploités.

Pour terminer, j’évoquerai le cursus de l’un d’eux.

En troisième, il voulait être électricien et de ce fait se diriger vers un lycée professionnel. Dans un premier temps on lui refusa, il avait de trop bonnes notes … il devait suivre une filière générale. Avec sa maman, il dut se battre (ce sont ses termes) pour arriver à ses fins. Il eut son bac pro et là, il décida de se tourner vers l’informatique et il a sa licence et bientôt un master. Mais, avec le recul, il ne comprend toujours pas ce barrage à l’issue de la troisième.

Le train arriva en gare et la discussion à son terme.

J’espère qu’ils conserveront leur mentalité de jeunes hommes tout au long de leur carrière. Par contre, je ne suis pas sûr qu’ils soient prêts à tout sacrifier pour le boulot.

« Le chef a toujours raison » ou « oui, chef » ne me semble pas être leur devise. Ils ont bien raison.

13 septembre 2011

La France manque d’iode …

Je viens de découvrir, par hasard, un article de Sophie Verney-Caillat de Rue89 qui nous annonce : « En cas d'accident nucléaire, la France manque d'iode ». Cet article date du 30 août 2011.

Nos stocks de comprimés, distribués en cas de catastrophes nucléaires, sont insuffisants et périmés.

Mais que risquons-nous ?

  • Souvenez-vous Tchernobyl, le nuage, il nous a évités.
  • Fukushima … pas de retombées sur les gentils français.
  • Nos centrales … impeccables

En un mot, l’état veille sur nous.

L’iode stable empêche la fixation de l’iode radioactive dans la glande thyroïde et est, de ce fait, le seul moyen de prévenir le cancer de la thyroïde.

Il faut savoir qu’en France seuls les foyers, dans un rayon de10 kmautour des centrales, sont équipés. Pour les autres, les stocks sont gardés par l’Etat, chargé de les distribuer au cas où.

Un militant de l’association Tchernoblaye, habitant à une trentaine de kilomètres de la centrale du Blayais, est allé consulter le « Livre des risques » de sa commune.

Oh ! Stupeur !  Quand la directrice des services ouvrit les portes du stock de comprimés, il n’y avait que 2.000 comprimés au lieu des 3.000 nécessaires et la date de péremption était dépassée depuis 2007.

Notre homme a alerté le pharmacien de référence qui a lui-même écrit à l’Agence régionale de santé (ARS) d’Aquitaine qui lui a répondu :

 « Pour la région Aquitaine, une majorité de ces stocks sont à ce jour périmés (d'un point de vue réglementaire, des analyses physico-chimiques pourraient démontrer la stabilité de l'iodure de potassium). »

Périmés… mais prolongés, comme le confirme Gaël Ripoche, le pharmacien de référence :

« Je me suis protégé en obtenant la confirmation des autorités que les comprimés n'étaient plus valables. L'Etat ne me donne pas les moyens de faire mon travail de pharmacien référent… Mais je n'en parle pas trop car je sais que ça peut angoisser des gens. »

Ne pas déstocker les stocks périmés

L'ARS précise aussi dans le même courrier :

« A ce jour, il n'est pas décidé de déstocker et de renouveler les anciens comprimés à 130 mg, qui doivent être conservés par l'Etat. »

« Les comprimés sont toujours efficaces et demeurent sans danger », nous rassure d'un ton très docte le Dr Flottes, généraliste interrogé sur le site d'info grand public Distribution-Iode.com.

Nous voilà rassurés, n’est ce pas …

L'Agence française de sécurité des produits de santé (Afssaps) nous explique avoir autorisé, le 6 mai 2011,« une prolongation de la durée de conservation des comprimés à 130 mg, de cinq à sept ans. Ces prolongations ont été accordées sur la base de données de stabilité en temps réel fournies par la pharmacie centrale des armées, selon les règles de détermination des durées de conservation appliquées à tous les médicaments. »

Et de plus, les autorités ont lancé un grand plan de renouvellement des stocks.

Bien, en principe d’ici l’an prochain, nous devrions disposer du bon nombre de comprimés et non périmés. Pourra-t-on les distribuer dans les deux heures ?

Alors là …

Avant, c'étaient les mairies qui stockaient les comprimés d'iode ; depuis juillet dernier, l'organisation a été revue et mise entre les mains des départements.

Pourront-ils assurer ?

Peu importe car comme dit le site public : « le recours aux comprimés d'iode ne s'est jamais avéré nécessaire ».

Allez, vous pouvez faire un gros dodo sans inquiétude !!!

12 septembre 2011

Chômage et Natalité

Je voudrais revenir sur un sujet que je n’ai malheureusement pas eu le loisir d’évoquer à la fin du mois d’août.

Vous souvenez-vous de cette phrase MAGNIFIQUE de notre secrétaire d’Etat au Commerce, lors d’un déplacement à Châlons en Champagne :

«Pourquoi est-ce si difficile pour la France de faire baisser le chômage ? Il faut dire la réalité: parce qu'on a un taux de natalité beaucoup plus important que beaucoup d'autres pays, parce qu'on a beaucoup de Françaises et de Français qui entrent sur le marché du travail alors que l'Allemagne par exemple, qui a un taux de natalité qui s'est effondré, a beaucoup moins d'Allemandes et d'Allemands qui entrent sur le marché du travail».

Et pourtant, tous les gouvernements précédents n’ont pas arrêté de nous dire « il faut faire des enfants ». Il faut atteindre si possible les 2,3 ou 2,7 (je ne sais plus) enfants par couple … et cela n’est pas facile. De les faire, non … mais après, il faut les nourrir, les habiller, les éduquer … bref les élever … et les revenus ne suivent pas toujours !!!

Si je comprends bien, notre Secrétaire d’Etat au Commerce est prêt à demander une baisse du prix des capotes … au moins cela sera utile aux jeunes … ils feront des économies.

Ah, il y a en une qui était colère et, pour une fois, elle n’avait pas totalement tort. C’est notre chère Christine … Christine Boutin qui n’a pas hésité a qualifié les propos de son « confrère » d’«aberration, indigne d'un ministre de la République».

Et il n’y a pas que Christine qui s’insurge ! Frédéric Lefebvre était un habitué de la polémique lorsqu’il était porte-parole de l’UMP.

En Juillet, il n’avait pas hésité, en charge du tourisme, d’annoncer :

« Trois événements, trois couleurs, trois capitales pour que notre fête nationale devienne aussi partout dans le monde le jour de la destination France »

Et il citait les trois capitales : Paris, New York et Shanghai.

C’est bien connu : New York capitale des Etats Unis et Shanghai capitale de la Chine.

Bref, revenons à notre chômage.

Prenons l’avis d’Eric Heyer, économiste à l’OFCE : « Les variations de population active ont une influence non négligeable sur le chômage, assure-t-il, et Frédéric Lefebvre a en partie raison... Mais en partie seulement. On ne peut évidemment pas résumer le problème du chômage à celui de la natalité. D'une part, la population active, ce n'est pas seulement la natalité. En repoussant l'âge de départ à la retraite, le gouvernement a ainsi maintenu 40.000 seniors sur le marché du travail cette année. Surtout, à long terme, une forte natalité est absolument nécessaire pour augmenter le potentiel de croissance. Et on a évidemment besoin de croissance pour créer des emplois ».

Le démographe Jean-Claude Chesnais, directeur de recherche à l'Ined, rappelait ainsi dans un article publié en 2000 : « Si les hommes viennent à manquer, leur absence pèse sur toutes les facettes de la vie économique. Ce sont, aussi, des créateurs d'emploi qui disparaissent ».

On ne peut pas dire mais on est gouverné par une sacrée équipe !!!

11 septembre 2011

Manhattan : le 11 septembre …

Vous vous dites et encore un article sur les attentats du 11 septembre 2001. 

C’est raté … Je ne vous en parlerai pas.

Savez-vous que c’est un 11 septembre mais 1609 qu’Henry Hudson découvrait cette fameuse île.

Le nom « Manhattan » provient du Lenape.

Les Lenapes ou Lélapes, également appelés Delawares par les émigrants, sont un peuple amérindien originaire de la rive du fleuve Delaware, de l’Hudson et du Long Island. Ils avaient une curieuse pratique matrimoniale, au moins ceux du New-Jersey : un jeune homme ne pouvait épouser qu'une femme âgée et une jeune fille qu'un vieillard. L'intérêt de cette pratique serait de permettre aux vieilles personnes d'assurer leurs vieux jours tout en transmettant leur expérience aux générations suivantes.

Revenons à l’origine du nom Manhattan qui s’écrivait Manna-hata et a été traduit par « île aux nombreuses collines »[]. En 1610, le nom Manahata apparaitra à deux reprises.

L’île fut colonisée sur ordre de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales en 1625.

La colonie de la Nouvelle-Amsterdam naquit officiellement avec l’achat par Pierre Minuit, le 24 mai 1626, du territoire pour quelques articles de verroterie et autre colifichets d’une valeur de 60 florins en d’autres termes d’une peccadille.

L’île fut officiellement cédée par les Hollandais aux Anglais lors du traité de Breda en 1667 qui mettait fin à la deuxième guerre anglo-hollandaise.

Elle devint ainsi que l’état : New York en l’honneur du duc d’York, futur Jacques II d’Angleterre.

Pendant la Troisième guerre anglo-hollandaise, Elle se rendit aux Hollandais en 1673 et devint Nouvelle Orange.

En 1776, un terrible incendie ravagea un tiers de la ville (500 maisons). Le 25 novembre 1783, les forces britanniques quittèrent la ville : c’est l’Evacuation Day.

New York devint la première capitale des Etats Unis le 4 mars 1789 jusqu’au 12 août 1790 date à laquelle Philadelphie devint la capitale (jusqu’en 1799).

Et tout cela a débuté un certain 11 septembre.

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