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Post'it du Jour
18 décembre 2010

Avec un anesthésiant pour animal

On aura tout vu … Aux Etats-Unis, le grand pays démocrate, on vient d’exécuter un condamné avec un anesthésiant destiné aux animaux.

Oui, vous avez bien lu : on vient de tuer un homme avec un anesthésiant vétérinaire.

Certains vous diront : « oui, mais c’était un condamné à mort. Alors, le principal c’est qu’il soit mort ».

Déjà, je suis CONTRE la condamnation à mort. Et maintenant, on utilise des méthodes qui ne respectent même pas l’homme vu qu’on le considère comme un vulgaire animal. C’est dégueulasse, excusez l’expression mais je n’en ai pas trouvé d’autre.

Pourquoi en est on arrivé là? Oh c’est très simple. L’état d’Oklahoma, comme d’ailleurs beaucoup d’autres Etats américains, se trouve être en rupture de stock de thiopental (le « remède miracle »).  Il n’existe qu’un seul laboratoire sur le sol américain, c’est Hospira. Mais il n’est plus en mesure de fournir. Il faut attendre le premier trimestre 2011.

Alors, c’est le système D qui prévaut :

  • Le 14 Octobre, l’Oklahoma, décidemment grand consommateur de ce produit, en avait emprunté à l’état d’Arkansas.

  • L’Arizona, le 27 octobre, était allé s’approvisionner en Grande-Bretagne

  • Le Kentucky et la Californie, par contre, ont reporté plusieurs exécutions à 2011

Mais, Jeudi soir, John Duty a reçu une injection de pertoarbital, un puissant anesthésiant vétérinaire. Les effets du dit produit étaient entièrement inconnus. Il aurait pu ne pas mourir et rester comme une larve. John Duty fut donc un cobaye.

Non content de donner la mort, maintenant un état n’hésite pas à faire des expérimentations dangereuses sur un être humain.

Où va-t-on ?

N’est ce pas la porte ouverte à de nouvelles expériences ?

Vous décidez de donner la mort à quelqu’un et vous n’hésitez pas à utiliser des méthodes dont vous ne connaissez même pas les effets.

Quand allez-vous supprimer la peine de mort ? Oui, quand ?

Rien ne justifie de donner sciemment la mort à un homme ou à une femme ….

« Une constitution qui, au dix-neuvième siècle, contient une quantité quelconque de peine de mort, n'est pas digne d'une république » Victor Hugo.

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