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Post'it du Jour
8 avril 2011

C’est la journée des Roms …

Aujourd’hui, nous sommes le 8 avril. C’est le 98° jour de l’année du calendrier grégorien. Mais, c’était le 19° jour du mois de germinal du calendrier républicain. Comme vous le savez, dans ce dernier, les jours avaient une dénomination et le 8 avril était le jour du radis.

C’est également la journée internationale des Roms.

Les Roms … les bêtes noires de Mrs Besson et Sarkozy pour ne nommer qu’eux.

Quoique, depuis quelques temps, il me semble que l’on s’intéresse moins à leur cas. On leur préfère l’islam, c’est peut être plus porteur au point de vue électoral … on a vu dernièrement !!!

Mais c’est quoi un Rom ?

Rom est un endonyme (l’endonymie étant le fait qu’un groupe de personnes emploie un certain nom pour se désigner lui-même) qui signifie « homme accompli et marié au sein de la communauté ». Ce terme a été adopté par l’Union romani internationale (IRU) pour désigner un ensemble de populations ayant en commun une origine indienne, dont les langues initiales sont originaires du nord-ouest du sous-continent indien et constituant des minorités vivant entre l’Inde et l’Atlantique ainsi que sur le continent américain.

Les Roms sont présents en Europe depuis le XI° siècle.

En français, on parle aussi de Gitans, de Tziganes, de Manouches, de Romanichels, de Bohémiens, de Sintis.

Ces communautés furent atrocement exterminées sous le régime nazi … ne l’oublions pas.

Lors du Congrès mondial tzigane de 1971 à Londres, le drapeau bleu et vert avec une roue orange fut choisi comme emblème et la date du 8 avril fut décrétée  « journée internationale » et serait donc célébrée chaque année par les communautés rom dans le monde entier.

Les Rom ont leur hymne : « Djelem, djelem » écrit par Jarko Jovanovic sur une chanson tzigane.

« Gelem, gelem lungone dromençar

Maladilem baxtale Rromençar

A Rromalen kotar tumen aven

E chaxrençar bokhale čhavençar

A Rromalen, A čhavalen

Sàsa vi man bari familija

Mudardás la i Kali Lègia

Saren čhindás vi Rromen vi Rromnjan

Maškar lende vi tikne čhavorren … »

Le groupe belge Vaya Con Dios a réalisé une adaptation en français, sous le titre « je l’aime, je l’aime » en 2004 :

“Je l’aime je l’aime
Je ne sais pas pourquoi
Je l’aime je l’aime
Depuis toujours je crois
J’ai de la peine
Quand il est loin de moi
Je l’aime je l’aime
Mais il ne me voit pas

Il disait
Qu’il me voulait
Moi je croyais
Qu’il m’adorait

…”

Je voudrais seulement, par ce billet, apporter ma symapthie à cette communauté tant et tant de fois mise au ban de la socièté et lui dédier ce poème d’Aragon repris par Léo Ferré :

 

« Il existe près des écluses un bas quartier de bohémiens
Dont la belle jeunesse s'use a démêler le tien du mien
En bandes on s'y rend en voiture ordinairement au mois d'août
Ils disent la bonne aventure pour des piments et du vin doux

On passe la nuit claire à boire on danse en frappant dans ses mains
On n'a pas le temps de le croire il fait grand jour et c'est demain
On revient d'une seule traite gai sans un sou vaguement gris
Avec des fleurs plein les charrettes son destin dans la paume écrit

J'ai pris la main d'une éphémère qui m'a suivi dans ma maison
Elle avait les yeux d'outremer elle en montrait la déraison
Elle avait la marche légère et de longues jambes de faon
J'aimais déjà les étrangères quand j'étais un petit enfant

Celle-ci parla vite vite de l'odeur des magnolias
Sa robe tomba tout de suite quand ma hâte la délia
En ce temps-là j'étais crédule un mot m'était promission
Et je prenais les campanules pour les fleurs de la passion

A chaque fois tout recommence toute musique me séduit
Et la plus banale romance m'est l'éternelle poésie
Nous avions joué de notre âme un long jour une courte nuit
Puis au matin bonsoir madame l'amour s'achève avec la pluie »

 

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