Le sort des femmes Pakistanaises.

Il ne fait bon être une femme au Pakistan. J’en veux comme preuve ce qui vient d’arriver récemment à une pauvre femme d’une cinquantaine d’années à Neelor Bala, un village au nord de la capitale Islamabad.

Elle fut trainée hors de sa maison. Ses vêtements furent déchirés et elle fut forcée de marcher nue dans la rue.

Mais qu’avait-elle donc fait pour mériter cela ?

Elle, rien. Son fils, peut-être.

Il est en effet soupçonné d’avoir fait un enfant à une femme mariée.

Le mari et ses frères se sont rendus au domicile du présumé coupable. Ne le trouvant pas, ils se sont vengés sur la mère.

Le fils ne pouvait être chez lui, il travaille dans une autre ville.

Ce qui est extraordinaire, si je puis dire, c’est que personne n’a porté plainte. C’est la police qui a ouvert une enquête après avoir été informée des faits par des habitants du village.

Au Pakistan, la police défend très peu les femmes et surtout leurs droits  sont très peu respectés.

Les femmes sont parfois traitées comme de la marchandise par leurs proches, notamment dans les zones rurales.

Un projet de loi contre les violences domestiques existe mais il est bloqué depuis plusieurs années en raison de l’opposition de partis religieux radicaux.

N’oublions pas cette Pakistanaise chrétienne : Asia Bibi, emprisonnée depuis deux ans, et condamnée à  mort pour avoir bu de l’eau dans un puits musulman et comparé Mahomet à Jésus.

Il faut savoir que les femmes pakistanaises, dans leur grande majorité, sont confinées chez elles à effectuer les travaux domestiques.