Je suis sec …

Je l’avoue humblement, je n’ai aucune idée pour ce billet.

L’actualité ne m’inspire pas …

Une polémique au sujet de l’accident de Brétigny et de ses suites – vol et caillassage … L’opposition accuse le gouvernement … Lamentable !

La canicule qui semble s’installer … Que pouvons-nous y faire ?

Les rois qui ont un nouveau roi. C’était la seule stabilité gouvernementale ! Bienvenue au nouveau … Au fait, il sert à quoi ? Elisabeth en Angleterre ne pourrait-elle pas prendre exemple ?

Les 42 ans du premier pas sur la lune …

Les cyclistes qui grimpent les cols … De toutes les façons, ils les redescendront aussitôt.

Bref, rien de bien emballant en cette deuxième quinzaine de juillet, alors je vais vous laisser méditer sur ce poème :

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le coeur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Même les plus chouettes souvenirs, ça, t'as une de ces gueules
A la gallerie j'farfouille dans les rayons d'la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues, alors vraiment
Avec le temps on n'aime plus