Mais qu’allait-il faire ?
Oui, qu’allait-il faire avec ces 350.000 euros en liquide dans sa valise ?
Résidant maintenant en Belgique, comme par hasard, Boris Boillon, ancien ambassadeur de Sieur Sarkozy à Tunis, explique que cet argent provenait de sa nouvelle activité de consultant et devait servir à créer une filiale de sa société de consulting international, Spartago.
Voilà pourquoi il allait prendre le Thalys pour Bruxelles à la gare du Nord avec « quelque menue monnaie » !
Ce jeune homme ignore-t-il que la loi interdit le transfert dans un autre pays de l’Union européenne de sommes supérieures à 10 000 euros sans déclaration préalable !
Ce « brillant diplomate » n’a-t-il pas déclaré en son temps :
« Kadhafi a été un terroriste, il ne l’est plus, il a fait son autocritique. (…) Dans sa vie on fait tous des erreurs et on a tous droit au rachat. »
Selon les télégrammes révélés par WikiLeaks, les diplomates américains avaient raillé, lorsqu’il était en poste à Bagdad, de 2009 à 2011, «l’ignorance», les «incohérences» et les «erreurs d’appréciation» de Boris Boillon.
Qu’est-ce que cela nous cache ?