L’affaire Bettencourt … c’est reparti
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux a validé, mardi 24 septembre, la quasi-intégralité de la procédure dans le volet "abus de faiblesse" de l'affaire Bettencourt.
Cela ne va pas faire l’affaire de Nicolas Sarkosy et d’Eric Woerth.
En effet, les « les demandes de Nicolas Sarkozy tendant à l'annulation des saisies de ses agendas » sont rejetées.
Naturellement, un pourvoi en cassation va être déposé contre cet arrêt, avec une demande d'examen immédiat.
Les demandes de François-Marie Barnier et d’Eric Woerth ont été jugées "irrecevables".
L’affaire Bettencourt est donc repartie.
Sa famille attendait avec impatience cet arrêt.
Nous allons certes encore assister à des pourvois. Toutefois, il ne faudra pas oublier que la chambre de l'instruction a globalement rejeté l'argumentation développée par les conseils des douze mis en examen dans le volet "abus de faiblesse". Pour ces derniers, l'expertise du 7 juin 2011 qui a conclu à la sénilité de Liliane Bettencourt à partir de septembre 2006 était entachée de nullité, et ce à plusieurs titres.
Voilà une affaire qui n’est pas encore terminée et qui va encore remuer la classe politique.
Mais, comme dit ce proverbe du XIV° : « Il n’y a pas de fumée sans feu ».