En 1994, l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 16 septembre : « Journée internationale de la protection de la couche d’ozone ».

Vous avez bien entendu parler de la couche d’ozone, ce fragile écran de gaz qui protège notre Terre des dangereux rayons du soleil. Sans elle, n’oublions pas que la vie serait impossible sur notre planète.

C’est quoi, en fait, cette fameuse couche d’ozone ? Oh ! ce n’est pas si simple que cela de trouver une définition claire, simple, accessible à toutes et tous … Et pourtant, tout le monde nous en parle.

La couche d’ozone ou ozonosphère désigne la partie de la stratosphère contenant une quantité relativement importante d’ozone (concentration de l’ordre d’un pour cent mille). Cet ozone est produit par l’action du rayonnement solaire sur les molécules de dioxygène à haute altitude (entre 20 et 50 km d’altitude).

Et à cette altitude, l’ozone peut absorber une grande partie du rayonnement solaire ultraviolet … ce vilain rayonnement si dangereux pour les organismes vivants.

Mais, l’on ne vous dit pas tout. Comme pour le cholestérol, nous avons le bon et le mauvais ozone :

Le bon, présent dans la stratosphère, nous protège des rayons UV
Le mauvais, lui présent dans la couche basse – la troposphère – (jusqu’à 20 km d’altitude), c’est lui que nous respirons et qui est dangereux à partir d’une certaine concentration.

Le problème de l’ozone est donc complexe : il faut bien doser !!!

Et le fameux « trou de la couche d’ozone » ? A la fin des années 1970, des recherches en Antarctique ont mis en évidence une diminution périodique de l’ozone en cette région. Il se forme au printemps, au début de la « nuit » polaire et s’agrandit pendant plusieurs mois avant de se réduire. La proportion d’ozone est en baisse au dessus de l’Antarctique et des phénomènes identiques sont constatés dans l’Arctique.

Mais, il y a les composés chlorés qui, une fois, dans la stratosphère, seront décomposés … Parfait … sauf que, suite à des réactions catalytiques, cette décomposition détruira les molécules d’ozone.

La source naturelle du chlore est le chlorure de méthyle, produit par les micro-organismes – les algues – des océans. La concentration n’est que 0,6 milliardième.

Mais, il existe les chlorofluorocarbures – ininflammables, facilement compressibles et non solubles. On les a longtemps crus non toxiques. On les trouve donc dans l’industrie du froid, les aérosols, les solvants, les mousses synthétiques et les extincteurs. Leur production est très importante. Et on les retrouve sous toutes les latitudes et dans la stratosphère – les présents en 1997 avaient été produits entre 1977 et 1982. On peut facilement en déduire que ceux produits ces dernières années se feront encore sentir dans 60 ans.

En conclusion, 0,6 milliardième de chlore produit naturellement et la proportion totale atteint 3,5 milliardième !!!! Coefficient multiplicateur : 5 en 20 ans !!!

Fin septembre 2006, le trou a atteint une superficie record et une épaisseur minimale record en octobre. A Ushuaia, petite ville du sud argentin, les habitants ne devaient pas sortir découverts … ils risquaient d’être brûlés vifs.

Il devient de plus en plus urgent de la préserver cette COUCHE d’OZONE

La couche d’Ozone

Partager cet article