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Post'it du Jour
travail
12 mars 2011

Les nouveaux managers …

Je viens de découvrir cette nouvelle méthode sur Rue89.

Pour motiver ses salariés, la Société Générale leur propose d’exprimer leur humeur le matin en collant des « smileys » sur un tableau.

C’est une trouvaille du cabinet de conseil « McKinsey & Company » chargé du programme Team-Up des services centraux de la banque.

 

Ah ! Le Team-Up, une sacrée invention !  Maintenant, vous ne vous quittez plus avec vos collègues … le café le matin, à midi on mange tous ensemble, l’après-midi on reprend le café, le soir on peut se retrouver pour un apéro, un dîner ou un bowling ou une partouze (peut-être) ….  On ne se quitte plus. On est une équipe soudée.

Conclusion : finie la vie de famille. Soit votre conjoint(e) joue les Pénélope (pas Fillon) mais la tapissière à la maison ou soit elle fait pareil de son côté. Un conseil, ne vous mariez pas … pacsez-vous cela évitera des frais.

 

Dans ma société, des collègues ont hérité d’un manager (qui aurait travaillé chez McKinsey …)  Il est super … nous l’appelons l’autre. Il n’arrête pas (même lors des entretiens de carrière) de mettre la pression pour que les membres de son équipe partagent le café ensemble dans la journée, déjeunent régulièrement ensemble … Il n’a pas trouvé un grand écho à ses propositions.

 

Maintenant, les managers opérationnels ne s’occupent plus de technique (n’allez pas les voir pour avoir un conseil … ce n’est plus leur problème).

Par contre, ils sont les rois des tableaux croisés, des statistiques et autres outils de mesure … il faut gagner en productivité. Et ils animent l’équipe et c’est ainsi que l’on voit fleurir ces termes (dont personne ne connaît la signification) : Team-Up, méthode du « lean » de chez Toyota, Sit-in, coaching, morning meeting et j’en passe et des meilleurs.

 

Il faut quatorze semaines pour transformer un « manager expert technique » en « manager coach »

Et bien, les sociétés investissent 

Vous croyez vraiment qu’à long terme cela va produire les résultats espérés.

Je ne le pense pas et surtout j’espère que l’on reviendra rapidement à un management qui respecte les femmes et les hommes.

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11 janvier 2011

Répondre par la violence

Telle fut la première réaction des autorités tunisiennes pour répondre aux préoccupations légitimes des jeunes tunisiens : le chômage.

Le gouvernement déplore 14 morts depuis la mi-décembre, l’opposition annonce plus de 20 morts.

Il ne se passe plus une journée sans qu’il n’y ait une manifestation. Il est fait état d’un grand nombre de blessés qui se trouveraient en réanimation dans les hôpitaux.

Les commerces sont fermés, les habitants crient leur colère contre le régime. La police, à Regueb, est intervenue pour disperser les habitants. A Thala, elle a même tiré des balles en caoutchouc, selon des sources syndicales.

Devant ces faits, le président tunisien Zine el Abidine Ben Ali a parlé d’ « acte terroriste » et, dans un discours diffusé par la télévision publique », il a déclaré :

«Les événements étaient violents, parfois sanglants, ont provoqué la mort de civils et blessé plusieurs membres des forces de l'ordre. Les événements furent l'oeuvre de bandes masquées qui ont attaqué la nuit des édifices publics et même des civils à leurs domiciles lors d'un acte terroriste qu'on ne saurait taire»,

Il s’est toutefois engagé à créer 300.000 emplois en 2011 et 2012.

Les tunisiens manifestent contre le chômage et la vie chère. Et, également contre un manque certain de liberté.

Des entreprises européennes se sont installées depuis quelques années en Tunisie. Elles trouvaient de la main d’œuvre qualifiée (beaucoup de jeunes tunisiens ont étudié en France) et surtout beaucoup moins chère. Ses entreprises n’hésitent pas à « presser le citron » (si vous permettez l’expression)

Comment peut-on parler de terrorisme quand des personnes manifestent pour leur avenir et celui de leurs enfants ?

Il serait peut-être temps que la Tunisie comme l’Algérie et d’autres pays réalisent que leurs peuples ont le droit au travail, à la liberté de penser et d’expression … enfin de vivre.

8 janvier 2011

Cacophonie sur le statut des fonctionnaires

Qui devons-nous croire ? Qu’est ce que cela cache ?

Le passé (pas très lointain) m’a toujours appris à me méfier de ces petites phrases lancées par l’un, contredite par l’autre et qui, à la fin, s’avèrent être porteuses de vérité.

Le patron des députés UMP (ce n’est pas Mr Lambda), dans un entretien au journal « Acteurs publics » s’interroge sur « la pertinence de l’embauche à vie des fonctionnaires ». Heureusement, les députés ne sont pas élus à vie !!!

Cette phrase n’a pas été lancée comme cela. Mardi prochain, gouvernement et syndicats doivent se retrouver pour de nouvelles négociations. Négociations qui porteront précisément sur l’emploi des contractuels dans la fonction publique.

Il serait peut-être temps que notre cher gouvernement montre un peu l’exemple en revenant sur le statut de ses contractuels.

Si l’état continue cette politique, comment voulez-vous que dans le privé on décide de proposer plus de CDI que de CDD ?

Avez-vous remarqué comme le nombre d’emplois plus ou moins précaires se développe depuis quelques années : CDD, intérimaires …

Georges Tron, ministre en titre de la Fonction publique, s’est empressé de faire part de l’attachement du gouvernement au statut des fonctionnaires. « Jacob est dans son rôle quand il participe à un débat, moi je suis dans mon rôle de membre du gouvernement quand je formule la doctrine qui est la nôtre" a-t-il lancé, sur Europe 1.

N’oublions pas, il y a quand même 850.000 contractuels dont un grand nombre en CDD, dans la Fonction publique. Et il existe des formules qui permettent d’avoir des agents non titulaires. Alors pourquoi une telle mesure, Mr Jacob ?

Il faut également savoir qu’un grand nombre de fonctionnaires débutent maintenant par un CDD !!!

Pour conclure, n’oublions pas l’intervention de notre chère Roselyne qui a estimé que « nous avons une Fonction publique qui marche bien »

Elle a précisé qu’elle rejetait cette idée d’embauche à vie »

Alors, les fonctionnaires sont tranquilles car Roselyne quand elle dit non c’est non. Vous avez vu comme elle l’a maitrisée cette vilaine grippe l’an passé … alors, l’idée de Mr Jacob …. Du balai.

14 décembre 2010

Dans quel monde vivons-nous ?

Je veux parler du monde des entreprises.

J’appartiens à un grand groupe mais, je pensais avoir de la chance. Je suis, pour le moment, dans une petite structure : une filiale de 200 personnes environ constituée aux trois-quarts d’ingénieurs ou cadres.

Naïvement, l’on pouvait espérer que le côté humain subsisterait comme j’avais pu le connaître il y a encore très peu d’années. Et bien, non c’est fini. Vous n’êtes plus rien. On ne vous connaît plus. On vous ignore.

Non, je délire. On vous connaît le jour où l’on a besoin de vous.

Ce jour, on se souvient même de votre prénom sinon …

Le directeur, quand il vous croise, il vous salue. Etrange comportement ! J’oubliais, il approche de la retraite, lui aussi et a conservé quelques vieilles habitudes stupides comme dire bonjour.

Nous avons un super Directeur des Ressources Humaines. Et bien, ce garçon, il doit avoir des problèmes de vue car il ne vous voit pas !!!! C’est vrai qu’il fait de sacrées enjambées ….

Son assistante, qui s'occupe entre autres des relations humaines, elle est merveilleuse ... L'autre jour, au cours d'une réunion générale, elle nous parla de méthodes de travail, de management ... "Il faut positiver mais surtout au lieu d'envoyer un mail - ce truc froid et anonyme - il faut privilégier le téléphone ou un petit déplacement". Alors pourquoi, quand on la croise, cette jeune dame nous ignore t'elle?

Allez, je vide mon sac, vous allez dire et bien oui je continue avec deux autres personnages

Notre chère directrice des études (dont j’ai l’immense privilège de dépendre), vous pouvez la croiser n’importe où et bien cette dame ne voit que ses pieds sauf quelques rares privilégiés (enfin, est-ce un privilège ?). Il me semblait (quel vieux machin, je suis !!) qu’un bon chef se devait de connaître ses « troupes » et de les saluer.

Le deuxième, c’est monsieur « qualité », il marche droit comme un « I ». Comme dirait ma grand-mère, il doit avoir un manche à balai dans le …. L’autre jour, j’étais avec deux collègues dont l’un se trouve être notre responsable. Nous l’avons croisé. Et bien, ce monsieur s’est tourné vers notre « chef » et l’a gratifié d’un bonjour « Jean-Luc ». Nous sommes restés stupéfaits, sans réaction …. Heureusement car nous aurions pu le remercier par un ….

Par contre, il y a quelques jours, je me suis fait plaisir. A la cantine (oh pardon, au restaurant d’entreprise), ne voilà t’il pas notre cher « quality-man » accompagné d’un autre directeur (nous sommes à peine 200 mais ne manquons pas de directeurs, responsables de …). L’autre directeur, une exception au regard de tous les autres, est humain. Il a le sens du contact. Quand un membre de son équipe vient à partir (en retraite ou suite à une mutation), François (tel est son prénom) se déplace et participe à la mise en place du pot contrairement aux autres qui ne vont pas s’abaisser à ces « sauteries ».

Donc, je croise François avec « quality-man » et là, je ne pus m’empêcher en serrant la main que François me tendait avec un grand sourire, de le gratifier d’un « Bonjour François, comment vas-tu ?» bien sonore. L’autre nous a toisés du haut de son mètre quatre vingt et des poussières.

Combien de directeurs ou responsables quand ils traversent notre cher open-space osent seulement dire un bonjour à la cantonade ? Très peu…

Par contre cela ne les dérange pas de venir directement à vous et de vous dire « Alors, Michel comment ça va ? ». En d’autres termes, "peux tu arrêter ce que tu fais actuellement, j’ai quelque chose à te demander".

Voilà le monde où nous vivons.  Ah ! tout le monde s’appelle par son prénom et se tutoie … mais c’est tout !!!

30 octobre 2010

Pas de mollesse avec Molex

Vous avez sûrement entendu parler de cette affaire Molex. Vous savez, cet équipementier du Sud-Ouest qui appartenait à un groupe français (SNECMA pour ne pas le nommer). Mais, par souci de rentabilité (on présume), celui-ci le céda à un groupe américain.

Il s’avéra que pour nos « cousins d’Amérique » cette usine n’était pas rentable. Donc, pas de sentiment, on la ferme et c’est ainsi que les employés se retrouvent sur le carreau.

Les emplois ne courent pas les rues dans le Sud-Ouest !!!

Toutefois, après des négociations et tractations, Molex s’engage à accompagner le plan social.

Mais, à ce jour, il manque encore 5 millions dans la corbeille. Ils ne veulent plus payer, prétextant …..

Par contre, ils annoncent tout fièrement 54 millions de bénéfices pour le troisième trimestre.

Les actionnaires américains, ils sont heureux. Et, les ouvriers français qui sont au chômage ?

Notre ministre de l’Industrie se fâche, tout rouge, tout rouge … Il demande à Peugeot et Renault de ne plus passer de commande chez le vilain Molex …. Cause toujours Mr le Ministre …

L’état français ne dispose t'il pas de lois et de réglementations pour que ce genre de situation ne se produise.???

On a laissé fermer cette usine mais les garanties pour les employés !!!!!!!!!

Il serait peut être temps de penser au travail des jeunes, des séniors enfin des français en général car le nombre de retraités ne va pas augmenter rapidement vu la fameuse réforme mais le nombre de chômeurs !!!!!!!!!!!!!

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