Nicolas, Nicolas ...
Tu es au plus bas ... tu ne sais plus trop quoi nous promettre ...
"La sagesse, le bon sens, le sang froid commandent d'attendre que tout ce qui a été décidé soit mis en oeuvre, qu'on laisse le temps à toutes ces mesures de produire leurs effets"
et
"si la situation devait se dégrader encore, nous ferons davantage"
Ne voilà t'il pas un programme de relance qui va nous remettre sur les rails ?
Aux partenaires sociaux, tu les invites à évaluer les mesures et "Au vu de la situation économique et sociale, nous réfléchirons, si cela est nécessaire, à d'autres mesures"
Pour les moins de 25 ans : "avant la fin du mois d'avril", tu leur promets un "plan d'urgence" mettant l'accent sur la formation en alternance et l'apprentissage
Tu vas créer des emplois : des "commissaires à la ré industrialisation" dans chaque bassin d'emploi en difficulté car "Personne ne doit être laissé au bord du chemin" ... cela va en faire des postes de commissaire.
Les transports franciliens, ils sont à bout de souffle (comme le gouvernement ?). Alors Nicolas veut "aller plus loin sur les infrastructures"
Il moralisera le capitalisme car il tient à cela - Nicolas : finis les parachutes dorés, les stock-options ou les actions gratuites quand l'entreprise mettra un plan social et qui, de plus, perçoit une aide de l'état.
Et pour terminer : "le chemin que nous avons pris nous permettra de nous en sortir. J'ai confiance, je vous demande d'avoir confiance"
Quand j'ai appris tout cela et bien je suis parti faire un gros dodo car je savais que tu veillais sur nous. Nicolas ... Nicolas ....
Mais dis, Martine, où es-tu ? Que fais-tu ? ... j'aimerai tant que ce soit toi ou l'un des tiens qui viennent me border .... je suis sûr que je dormirai plus tranquille ....