La non-violence
Aujourd’hui, 2 octobre, c’est la journée internationale de la non-violence.
Wikipédia définit la non-violence comme étant « une philosophie qui délégitime la violence, promeut une attitude de respect de l’autre dans le conflit et une stratégie d’action politique pour combattre les injustices. »
Quand on parle de non-violence, un nom nous vient immédiatement à l’esprit (enfin si l’on est normalement « câblé ») c’est celui de Gandhi.
C’est l’ahimsâ (du sanskrit a : « négation » et himsâ : violence) – quelle culture !!! -, un des fondements du bouddhisme et du jaïnisme.
En ce jour, n’oublions pas :
Martin Luther King pour sa lutte contre la ségrégation des noirs
Le 14° dalaï-lama pour le conflit sino-tibétain
Adolfo Pérez Esquivel pour l’Amérique latine
Vinoba Bhave en Inde
Lech Walesa et Vaclav Havel contre les gouvernements communistes polonais et tchèques
Cory Aquino aux Philippines
Nelson Mandela et Steve Biko en Afrique du Sud
Aung San Suu Kyi au
Myanmar
Ibrahim Rugova au Kosovo.
Le 10 novembre 1998, à l’appel de tous les prix Nobel de la Paix vivants, L’Assemblée générale des Nations unies a voté une résolution déclarant la décennie 2001-2010 : « Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde ».
En 2007, ces mêmes Nations unies déclarèrent le 2 octobre : « Journée internationale de la non-violence ». Le 2 octobre est également le jour de naissance de Gandhi.
Je laisserai le mot de la fin à Martin Luther King : « La non-violence est une arme puissante et juste, qui tranche sans blesser et ennoblit l’homme qui la manie. C’est une épée qui guérit. »
Et je vous offre cette photo d’une sculpture de Carl Frederik Reuterswärd intitulée « Non Violence ». Elle date de 1985 et est visible à Malmö (en Suède). A noter qu’il en existe plusieurs copies dans le monde. La ville de Caen a acquise une œuvre et nous la trouvons à proximité du musée de la seconde guerre mondiale et du débarquement en Normandie