Ah! Ces manouches !

Un couple de nos connaissances nous a relaté ce fait divers :

Ils habitent un lotissement non loin des bois où séjournaient des manouches ou romanichels comme ils disent.

L’autre nuit, un de leurs jeunes voisins - d’une trentaine d’année – rentrait chez lui en voiture.  A quelques centaines de mètres de son domicile, son portable sonna et il se serait arrêté pour répondre.

Tout à coup, des manouches se seraient approchés de son véhicule, l’auraient interpellé, lui auraient tiré dessus avec un pistolet et auraient pris la fuite (ils auraient même quitté leur campement durant la nuit).

Le jeune homme aurait eu assez de forces pour se rendre devant le domicile de ses parents et réussir à se faire entendre (quand sa famille le découvrit, il était très faible)

Il perdait énormément de sang (le lendemain, il fallut lessiver le trottoir). Il aurait été touché aux poumons et serait dans le coma.

J’écris cette histoire au conditionnel n’ayant pas d’autres sources d’informations.

Je reste assez septique devant ces faits. Il semblerait que les manouches auraient commis un acte complètement gratuit.

La pauvre victime était, parait-il, dans un état très très grave mais aurait déjà pu fournir des renseignements !!!

Pourquoi les manouches l’auraient ils agressé ? Etrange … Ils rapinent certes mais de là à  commettre un meurtre gratuit !

Je n’ai pas voulu approfondir plus avec les narrateurs car je sais que manouches, romanichels, arabes …. ne sont pas des personnes qui trouvent vraiment grâce leurs yeux.

Dans cette affaire, j’aurai, mais je peux effectivement me tromper, tendance à penser que le jeune homme aurait plutôt été victime d’un règlement de compte.

Et ces manouches, à côté, quelle aubaine !!! Ne voilà t’il pas des coupables faciles ? Enfin, une occasion pour les « expulser » des environs.

Personne n’aurait vu quoi que ce soit mis à part ce pauvre jeune homme. Mais lui, il serait dans un état grave pour ne pas dire très grave et il aurait pu donner tant de détails …

Et voilà, la rumeur, les "on-dit" sont en route. Et sans plus de preuves, on accuse ….