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Post'it du Jour
11 juin 2011

St Nicolas, on veut de l’eau

Et il est venu non pas avec de l’eau mais avec des promesses de chèques. Qui va bénéficier de ses largesses à saint Nicolas. Oh sûrement pas le pauvre petit éleveur de l’Ardèche ou de je ne sais quel trou perdu !

Non, celui qui a deux chèvres et quelques moutons (tiens, cela me rappelle une fort belle chanson) ne touchera encore que quelques picaillons.

Le gros éleveur, ne nous inquiétons pas pour lui. Il a su recevoir Nicolas et siffler Ségolène. Si la région lui octroie quelques subventions, n’ayez crainte, il ne les refusera pas.

La FNSEA se montre satisfaite des mesures annoncées. La Confédération paysanne est plus réservée.

Ecoutons ce que dit (cf. l’huminaté.fr) un éleveur de veaux de lait du Limousin, à la tête d’un cheptel de 60 têtes. Pour lui l’urgence serait de bloquer le tarif du fourrage :

« Les 200 millions promis par Sarkozy, je ne sais si ça va suffire. A mon avis, tout le monde n’y aura pas droit … De toute façon, c’est toujours les copains d’abord et les petits après. Pour nous, il n’y a que des miettes …L’urgence, c’est l’alimentation de nos animaux …Sur 12 hectares fauchés, j’ai obtenu 80 bottes de foin, contre 400 d’habitude …

Il faut que les céréaliers nous aident, qu’ils ne vendent plus la paille à des tarifs aussi élevés, eux qui touchent plus d’aides que nous. Aujourd’hui, c'est 230 euros la tonne de foin contre 80 d'habitude et 200 euros la tonne de paille (contre 25 euros habituellement, ndlr). Et ça n’est pas un camion de 30 tonnes qui va suffire à passer l’hiver ! Je pense qu’il faut bloquer le prix des fourrages, mais aussi des grains, des granulés, sans quoi on ne peut pas nourrir nos animaux … »

Ce monsieur a assurément raison : il faut être solidaire. Mais, pensez donc, ces pauvres céréaliers annoncent déjà que les rendements chuteraient de 15% par rapport à l’an passé. Mais la production totale serait toutefois deux fois supérieure à celle de 1976. 

Et de plus, quand est ce que Messieurs les céréaliers arrêterons d’arroser leurs champs, les routes … quand le soleil est au zénith ?

Il faut les voir pomper, arroser sans soucier du niveau de l’état de la nappe phréatique …

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