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Post'it du Jour
5 septembre 2011

Rencontre avec Lény Escudéro ...

Hier, avait lieu à La Ferté-Vidame (Eure et Loir) la traditionnelle « Fête des Livres » avec la remise du Prix St Simon.

Cette année, le thème de cette journée était « Mémoire(s) en voyage » et le lauréat fut Marc Ferro.

Une cinquantaine d’écrivains étaient présents. Une occasion unique de les rencontrer, de les approcher, d’avoir une dédicace.

De plus, nous pouvions assister à des « interviews » au  « café littéraire » et à des tables rondes sur divers sujets.

Dans une yourte, vous étiez transportés dans le monde des contes pour adultes et enfants.

J’avoue que j’y allais un peu à reculons … le monde littéraire !!! Et maintenant, je pense m’y rendre l’année prochaine.

Quel plaisir d’échanger quelques mots avec :

  • Robert Bober – « On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux » - qui nous parle de sa rencontre avec François Truffaut.
  • Marlène G.ZAdi – « Le repaire de l’ange ».
  • Sophie Ansel – « Les larmes interdites » qui nous raconte l’histoire d’une petite cambodgienne.
  • Philippe Rochot – « Dans l’islam des révoltes »
  • Ou encore Serge Perrotin scénariste des B.D « Terra incognita »

Mais, le plus grand moment … moment inoubliable fut celui de notre rencontre avec Leny Escudero.

Sa visite n’était pas annoncée, elle fut décidée au dernier moment. L’ami avec qui nous étions me dit : « tu as vu qui est là … le type assis à côté de la dame en noire ». J’aperçois un petit bonhomme aux cheveux longs, assis et de dos … Alors, le copain me dit : « c’est Leny Escudero ». Oui, le « grand Leny » en chair et en os. Il est là devant moi … il est venu présenter les deux tomes de son recueil de poèmes : « L’arbre de la vie ».

Tout d’abord, nous les feuilletons et tombons sur « La chanson inachevée » :

« Tu riais comme une folle

Quand parfois pour faire le beau

Je te disais une histoire drôle

Une histoire de Fernand Raynaud,

Et à rire de n’en plus pouvoir rire,

Soudain le rire s’arrêtait

Et ta bouche devenait sourire

Et je croyais que tu m’aimais.

 

Si j’avais été l’bon Dieu pour te faire

Si j’avais été l’bon Dieu,

J’aurais pris un bout d’soleil,

J’l’aurais mis dans tes cheveux.

Si j’avais été l’bon Dieu pour te faire

Si j’avais été l’bon Dieu,

J’aurais fait pareil, j’aurais pas fait mieux.

..."

Bref, nous évoquons le monde du show bizz, sa carrière, ses rapports avec les jeunes (qui le découvrent à l’occasion de récitals), Georges Brassens … Difficile de le quitter. Quelle gentillesse, quelle humilité et quelle sensibilité derrière cet artiste SINCERE.

Quel moment merveilleux que celui-ci qui nous a permis d’approcher - je ne dirais pas ce grand monsieur, il n’apprécierait pas – non tout simplement d’approcher Leny.

« Pour une amourette qui passait par là … »

« A Malypense, un jour
Si revient mon amour
Je lui dirai tout bas
Rappelle-toi
Rappelle-toi, le temps
Le temps de nos quinze ans
Nous devions nous cacher
Pour nous aimer..."

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