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Post'it du Jour
28 octobre 2011

Intégrisme !!!

Avant de vous livrer la chanson du jour de notre ami, je voudrais revenir sur cet évènement inquiétant.

Dire que beaucoup de nos concitoyens sont prêts à fustiger les intégristes musulmans, ne ferait-on pas bien de « balayer devant notre porte », comme l’on dit.

Avez-vous eu connaissance de ce qui s’est récemment passé au Théâtre de la Ville à Paris. On y joue une pièce de Roméo Castellucci « Sur le concept du visage du fils de Dieu ».

L'Italien Romeo Castellucci, 51 ans, pratique un théâtre qui dérange, trouble et divise - y compris à l'intérieur de soi-même -, à l'image de ce spectacle. Sous un immense portrait du Christ peint par Antonello da Messina au XVe siècle, Sul concetto di volto nel figlio di Dio met en scène un vieil homme incontinent et son fils et mêle, avec une époustouflante beauté plastique, l'amour et la perte, le trivial et le sacré, en une polysémie qui laisse cours aux interprétations.

Cette pièce a été jouée en Pologne, en Espagne et en Italie sans aucun problème. Et en France ? C’est l’état de siège …

L’Agrif (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne) a pourtant été déboutée de sa plainte demandant l’interdiction de la pièce. Et que constatons-nous :

  • Des militants qui déploient une banderole sur la scène
  • Des extrémistes qui escaladent la façade du théâtre pour asperger les spectateurs d’huile de vidange
  • Des jets d’œufs, des violences …

Bref, des « humains » qui ne se contrôlent plus.

Où sont la liberté de penser, la liberté d’expression ???

Que pouvais-je choisir comme chanson de notre ami Georges ? L’antéchrist

« Je ne suis pas du tout l'Antéchrist de service,
J'ai même pour Jésus et pour son sacrifice
Un brin d'admiration, soit dit sans ironie.
Car ce n'est sûrement pas une sinécure,
Non, que de se laisser cracher à la figure
Par la canaille et la racaille réunies.

Bien sûr, il est normal que la foule révère
Ce héros qui jadis partit pour aller faire
L'alpiniste avant l'heure en haut du Golgotha,
En portant sur l'épaule une croix accablante,
En méprisant l'insulte et le remonte-pente,
Et sans aucun bravo qui le réconfortât !

Bien sûr, autour du front, la couronne d'épines,
L'éponge trempée dans Dieu sait quelle bibine,
Et les clous enfoncés dans les pieds et les mains,
C'est très inconfortable et ça vous tarabuste,
Même si l'on est brave et si l'on est robuste,
Et si le paradis est au bout du chemin.

Bien sûr, mais il devait défendre son prestige,
Car il était le fils du ciel, l'enfant prodige,
Il était le Messie et ne l'ignorait pas.
Entre son père et lui, c'était l'accord tacite :
Tu montes sur la croix et je te ressuscite !
On meurt de confiance avec un tel papa.

Il a donné sa vie sans doute mais son zèle
Avait une portée quasi universelle
Qui rendait le supplice un peu moins douloureux.
Il savait que, dans chaque église, il serait tête
D'affiche et qu'il aurait son portrait en vedette,
Entouré des élus, des saints, des bienheureux.

En se sacrifiant, il sauvait tous les hommes.
Du moins le croyait-il ! Au point où nous en sommes,
On peut considérer qu'il s'est fichu dedans.
Le jeu, si j'ose dire, en valait la chandelle.
Bon nombre de chrétiens et même d'infidèles,
Pour un but aussi noble, en feraient tout autant.

Cela dit je ne suis pas l'Antéchrist de service. »

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