Le Président et la lingerie …

Aimerait-il la lingerie fine, notre Président ?

On peut se demander le pourquoi de cet intérêt soudain pour une usine de lingerie.

Fin 2010, trois usines Lebajy avaient fermé leurs portes laissant 197 personnes sans travail. Ni le Président, ni le ministre du Travail, ni le ministre de la Recherche n’avaient semblé sans s'en  préoccuper outre mesure.

Et là, tout le monde sur le pont … Etrange, bizarre !!! Des élections approcheraient-elles ?

C’est tant mieux pour les 93 emplois qu’un fournisseur de Louis Vuitton (LVMH) va reconvertir dans la maroquinerie de luxe.

Le PDG de LVMH ne serait-il pas un proche de notre Président ?

D’autre part, était-ce indispensable de recevoir les salariées du site d’Yssingeaux à l’Elysée ? Cela n’est pas électoraliste ? Non, pensez donc. Un pur hasard !!!

De plus, le gouvernement va s’occuper des autres salariées du fabricant de lingerie. C’est incroyable comme on trouve des solutions tout à coup.

Enfin, il reste tout de même 350 postes à sauver.

Et, écoutons Bernadette Pessemesse, la représentante CGT : 

«Si nous nous réjouissons du résultat de notre lutte, nous n’oublions pas que l’an dernier 900 entreprises ont fermé ou licencié et que, depuis cinq ans, il y a plus de 700.000 chômeurs supplémentaires. Nous ne voulons pas être utilisées pour faire oublier ce bilan. On ne veut pas que ça serve pour de la récupération politique».

Malheureusement, c’est bien de la pure récupération politique.

Notre Président ne recule devant rien. L’autre nuit, il est même sorti par ce grand froid pour rendre visite à un centre d’accueil. Le coût du déplacement aurait peut-être permis à quelques familles de se chauffer un peu !!!

Non, il va partout, il est omniprésent et n’hésite pas, selon les informations diffusées par Europe 1 et reprises par grand nombre de rédactions, à utiliser des figurants pour se faire acclamer sur un chantier.

Il fallait du monde autour du Président. Alors, on est allé en chercher. Il faut toutefois savoir que dans le bâtiment il y a des règles et entre autres celle-ci : on ne peut et il est normalement interdit de travailler quand les températures sont glaciales comme celles de ces derniers jours.

D’ailleurs, les « travailleurs » seraient rentrés chez eux dès la visite terminée.

Selon Europe 1, ce seraient ainsi plusieurs dizaines de personnes n'appartenant pas au chantier qui seraient venues jouer la comédie en se glissant parmi les soixante vrais ouvriers. Certains auraient été rapatriés de chantiers voisins, d'autres seraient des fournisseurs, des chefs de chantiers...

Interrogé, l'Elysée n'a pas nié. "Nous avons simplement voulu donner la possibilité d'être présents, à tous ceux qui ont, par le passé, ou qui auraient à l'avenir à travailler sur ce chantier", a expliqué le service communication de la présidence à Europe 1.