Nicolas et les calculs …

Notre cher Président-candidat ou candidat-Président (on ne sait jamais quelle casquette il porte) ne sait pas calculer.

Tout le monde peut faire des erreurs … mais quand il s’agit d’un Président et que son calcul « pilote » une réforme des salaires … Cela peut être grave.

On peut avoir des doutes sur sa réforme … Encore un effet d’annonce … C’est vrai que vouloir créer l’évènement tous les jours peut amener des annonces pas très bien ficelées mais dans le cas qui nous intéresse cela est grave.

Notre cher Nicolas a promis, s’il est réélu, une baisse des charges sociales sur les petits salaires, compris entre 1200 et 1450 euros net par mois.

Il supprime la prime pour l’emploi (PPE) et aligne la fiscalité des dividendes sur celle du travail.

Et nous annonce, tout fier de lui : « Cela permet de baisser de 4 milliards d'euros les charges pour 7 millions de Français, ce qui permet d'augmenter le salaire d'un peu moins de 1 000 euros par an »

Comment arrive-t-il à dépenser 7 milliards d’euros (7 millions multipliés par 1000) en ne récupérant que 4 milliards ?

C’est tout simplement que vous n’avez rien compris. Sébastien Proto, l’un des responsables du projet, nous l’explique. La baisse sera dégressive en fonction du salaire. Donc si vous êtes smicards, cela fera 1070 euros bruts par an (soit 840 net) et cette augmentation fondera, fondera jusqu’à zéro euro à partir de 1450 euros net par mois.

C’est ce que l’on appelle, un effet d’annonce ou une entourloupe.

Combien d’annonces de ce genre compte-t-il nous faire ?

Vous avez vu … une entreprise est en difficulté et le super Zorro de l’Economie et de l’Industrie  arrive en sauveur.

Regardez pour Pétroplus, il annonce un accord avec Shell. Oui, mais il précise : « Je ne dis pas que ça sauve la raffinerie, mais (...) ça donne du boulot pour six mois »

En d’autres termes, vous avez un sursis de 6 mois … le temps de deux campagnes électorales !!!

Mais, comment peut-on lui faire encore confiance ?