Doit-on en rire ou en pleurer …

Il y a des débats politiques qui inquiètent. Nous pourrions penser que nos femmes et nos hommes politiques aiment débattre  mais qu’ils savent surtout garder leur sang-froid en toutes circonstances. C’est vrai, ils doivent être « zen », réfléchis et doivent respecter leurs adversaires.

Un homme politique, on a parfois tendance à l’oublier représente des hommes et des femmes. Il s’exprime en leur nom et surtout il est là pour défendre des idées et tenter de les expliquer. Il doit admettre également que l’on puisse lui apporter la contradiction.

Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas.

Nous avons eu déjà, souvent (malheureusement), à constater que notre Président-candidat ne conservait pas toujours son self-control (cf. le karcher, casses toi pauvre …).

L’un de ses principaux conseillers, Le Conseiller Spécial, Henri Guaino est bien connu pour « avoir la tête près du bonnet. Il en a fourni encore la preuve ce samedi lors d’un débat télévisé sur France 3 Ile de France. Il était avec Jérôme Guedj, Président PS du Conseil général de l’Essonne. Mr Guaino n’est pas , il faut le préciser, un élu du peuple.

L’animateur Jean-Jacques Cros espérait un dialogue entre « républicains des deux rives », surtout que les deux intervenants avaient été tous deux membres du conseil d’administration de la Fondation Marc Bloch, centre de réflexion sur les valeurs républicaines »

Jérôme Guedj eut le malheur d’évoquer le débat sur l’identité nationale. Certes, il le qualifia de « débat délétère » et « indigne ». Les termes étaient peut-être abusifs (quoique !!!). mais Henri Guaino partit, je crois qu' on peut le dire, en vrille en tapant sur la table et en criant : « Si vous répétez indigne, on va arrêter là » - « Je ne viens pas sur des plateaux pour me faire insulter » - « Si je vous traite de sale con, ça va vous plaire ? »

Malgré les appels à un peu de sérénité émis par l’animateur, la trêve du journal et le calme de l’élu de l’Essonne, la reprise du débat se fit à nouveau avec un Conseiller « électrique ».

Un petit exemple :

"Mais c'est insupportable à la fin, je peux parler oui ?" a-t-il crié,  en tapant sur la table. "Taisez-vous, vous avez assez parlé !".

"Il faut prendre quelques jours de repos, on va vous mettre en vacances dans quelques mois", a glissé l'élu socialiste.

"Soit il me laisse parler, soit je m'en vais", a poursuivi le conseiller élyséen, exaspéré.

"Faut rester zen, M. Guaino", a poursuivi le socialiste. "Je ne suis pas zen avec quelqu'un avec qui on ne peut pas discuter", a répondu M. Guaino.

Cela nous promet de beaux jours et surtout de beaux débats durant cette campagne.

Afin que vous puissiez vous rendre compte du comportement de notre Conseiller Spécial auprès de notre Président Candidat,  je vous livre le lien qui va vous permettre de suivre 2 minutes de ce "magnifique débat".

tp://www.youtube.com/watch?v=0s6esN0kZYo&feature=player_embedded