Le ratissage : la dernière mode du printemps 2012 …

Notre Président-candidat est vraiment le roi du ratissage.

Il fait tout pour attirer les voix du FN. Et cela sans aucun complexe. C’est comme l’argent, cela n’a pas d’odeur.

A tel point qu’il refuse de se positionner en cas de second tour PS/FN aux législatives. Au passage, il lance ses pics dont il a le secret et qui nous éclairent, en avions nous besoin, sur sa personnalité. Vous me voyez appeler à voter pour un Mr Guérini ou Mr Strauss-Kahn.

François Hollande est clair. Il rappelle qu’en 2002 il avait appelé à voter Chirac et là : « Je ferai pareil si je suis dans ce cas de figure, moi je ne fais pas de distinction entre les républicains »

Mr Sarkozy et certains de ses amis nous disent que Mr Hollande n’arrête pas de faire des appels aux électeurs de Mme Le Pen.

D’accord, mais il n’emploie pas du tout la même tactique. Il tente de faire revenir vers lui les déçus, les indignés des années Sarkozy. Oui, tous ces français qui se sont laissés « embobiner » par la dite candidate et son discours populiste.

Mr Sarkozy lui n’hésite pas à enfiler les pantoufles de cette dame au risque de ne plus pouvoir s’en défaire. La preuve, il n’ose pas annoncer qu’il s’associera à un front républicain … C’est grave.

Pour faire passer ses messages, il a fait appel à toutes et à tous. Et voilà des femmes et des hommes qui, manifestement, n’ont jamais distribué (ou seulement à leurs amis proches) de tracts, obligés de battre le pave dès potron-minet.

J’en ai eu une illustration vivante hier matin.

Elle était là, une bonne cinquantaine voire même un peu plus. Elle avait dû se lever dès l’aube vu la coiffure, le maquillage …

Elle avait revêtu l’un de ses plus beaux manteaux et enfilé ses petits escarpins. Quand on « tracte » à 7 heures du matin, il vaut mieux une parka et de bonnes chaussures isolantes.

Elle avait son paquet et le proposait timidement. Je décline son offre et lui demande ce qu’elle pensait des derniers chiffres du chômage annoncés le matin même. Manifestement, elle n’était pas au courant. Tout ce qu’elle savait notre Marie-Rose, c’est que « sans Mr Sarkozy, cela serait encore pire ». Et son regard ne cessait de scruter les environs à la recherche d’un éventuel soutien. Je lui glisse quelques réflexions sur le « vrai travail »… Pas de réaction.

Mr Sarkozy, lors d’une prochaine campagne, avant d’envoyer du monde sur le terrain … donnez leur un minimum de formation !!!