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Post'it du Jour
29 avril 2012

Alors, ce fameux point G ?

Ce matin, soyons un peu plus légers … Oublions un peu la politique pour un jour.

Un gynécologue américain affirme avoir découvert le mystérieux lieu du plaisir féminin en disséquant le cadavre d'une femme de 83 ans.

Les controverses n’ont toutefois pas tardé à poindre.

Depuis que le Docteur Ernest Gräfenberg, dans les années 50, parla de ce fameux point, régulièrement, nous avions droit à une étude affirmant ou infirmant l’existence de ce lieu de plaisir strictement féminin.

En 2010, une étude du King’College concluait à sa non-existence.

Tout le monde en parle mais personne ne l’a vu …. C’est le Loch Ness de la sexualité.

Adam Ostrzenski et son équipe de l'Institut de gynécologie de St. Petersburg, en Floride, sont convaincus d'avoir la preuve de son existence.

Alors à quoi ressemblerait-il ?

Selon les résultats de l’étude, il faut être bien précis pour le titiller car il ne mesurerait que 8,1 mm de long, 3,6 mm de large et 0,4 mm de haut.

Mais Adam (prénom prédestiné !!!) Ostrzenski indique précisément où le trouver …

La petite cavité secrète du plaisir féminin se trouverait sur la face dorsale de la membrane périnéale, à 16,5 mm de la partie supérieure de l'urètre, créant un angle de 35° avec la bordure latérale de celui-ci.

Alors maintenant plus de souci pour le trouver. N’oubliez pas toutefois de vous munir de votre décimètre (le plus précis possible), de votre rapporteur et votre loupe.

Donc, pour trouver le point G de madame, enfilez votre tenue d’inspecteur Gadget … Cela peut mettre un peu de fantaisie lors de vos soirées coquines !!!

Un petit hic dans cette histoire.

Certains scientifiques, en France comme aux États-Unis, critiquent déjà les conclusions d'Adam Ostrzenski, une personnalité controversée du monde scientifique. Il est notamment connu pour pratiquer des opérations de chirurgie plastique sur les organes génitaux féminins, condamnées par l'American College of Obstetricians and Gynecologists.

L’étude semble un peu légère :

Elle ne porte que sur un seul et unique cadavre. Alors de là à généraliser !!!

L’observation a été faite sans l’aide d'un microscope !!!

Et pour terminer, comment affirmer que cette « petite chose » trouvée sur un corps sans vie puisse jouer le rôle annoncé lors d’un rapport sexuel.

Ne faudrait-il pas le trouver sur une dame en pleine vie et le titiller pour voir …

 

 

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