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Post'it du Jour
16 octobre 2012

Pauvre Laurence Parisot …

Et pauvres patrons !!! Nous allons sortir nos mouchoirs tellement nous sommes tristes pour ce qui vous arrive.

D’après cette chère Laurence : « certains patrons sont en état de quasi-panique »

« La déception des patrons sera immense si un homme tel que Louis Gallois (...) ne montre pas comment créer un véritable sursaut, ce que l'on appelle un choc de compétitivité »

L'ancien président d'EADS, Louis Gallois doit remettre le 5 novembre au gouvernement un rapport attendu sur la compétitivité.

Pour Laurence Parisot, il faudrait que ce choc soit d'une ampleur de 30 milliards d'euros, via d'un côté une baisse des charges patronales et salariales et de l'autre une légère augmentation de la CSG et de la TVA hors produits de première nécessité.

« Vouloir aligner la fiscalité du capital sur celle du travail, cela procède d'une profonde erreur de raisonnement économique, que l'on commet régulièrement en France dans les milieux politiques de droite et de gauche. L'ignorance économique dans laquelle les Français ont été maintenus depuis des années est scandaleuse et explique ce grand 'bordel' intellectuel », indique-t-elle.

« Nous ne serons pas les complices d'une erreur économique fondamentale et désastreuse », ajoute-t-elle.

C’est vrai quoi, il faut épargner nos pauvres patrons surtout quand ils font des plus-values.

Par contre, les pauvres ou les moyennement riches peuvent payer. Comme l’on dit : « Pas de pitié pour les canards boiteux »

Je présume que, pour Mme Parisot, il est tout à fait normal de faire payer ceux qui n’en ont pas les moyens.

Je vais prendre un exemple très simple. Un couple qui a économisé toute sa vie pour acquérir un bien … pas un énorme bien … une maison correcte pour se loger et de plus s’assurer de ne pas avoir de loyers à payer lors de leurs vieux jours.

Naturellement, ils ont versé leur obole à Maitre Amoilessous, notaire à …, pour faire ce que l’on appelle une donation au dernier vivant.

Un jour, malheureusement, l’époux par pour un dernier voyage. Et bien, pour que la veuve puisse rester dans sa maison, Maitre Amoilessous n’oublie pas de lui réclamer une petite somme bien rondelette par rapport aux biens en question. D’autre part, le jour où cette pauvre femme ira rejoindre à son tour son époux, les enfants devront encore verser leur obole à Maitre Amoilessous ou  à l’un de ses confrères.

Et quand un patron, de sa propre initiative, décidera de vendre sa société pour, parait-il, réinvestir sans oublier de « s’en mettre un bon peu dans la poche » au passage, il ne devrait pas payer un centime d’impôts !!!

C’est ce que l’on appelle l’effort solidaire et national.

Non, il faut, certes, aider notre industrie mais pas toute cette bande d’investisseurs que j’appellerai les Picsou.

Une PME qui veut investir pour créer des emplois ou en sauver, on doit l’aider. Mais, Madame Parisot, pas les financiers qui n’ont qu’une hâte aller mettre tout cela dans un paradis fiscal.

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