Danger … Hôpital public ..

« Oh ! Je souffre … J’ai mal … Je me vide de mon sang  … Faites vite quelque chose »

« Désolé, mon brave monsieur, il faudrait vous opérer mais, vous savez, ce sont les vacances. Alors … il va vous falloir attendre 3 semaines environ  … Ou alors, tentez votre chance au CHR de … mais je crains qu’il soit également dans la même situation que nous et il se trouve à 120 km. Ou alors, adressez vous à une des cliniques du secteur, il y a beaucoup plus de chance qu’ils puissent vous prendre »

« Mais, je souffre et je n’ai pas beaucoup de revenus. Ma mutuelle prend très mal en charge les hospitalisations dans le privé. Faites quelque chose !!! S’il vous plait .. »

« Je voudrais bien mais je ne peux pas … nous n’avons qu’un bloc qui fonctionne. Nous avons dû décommander x interventions. Nous devons traiter x urgences. Non, je suis désolé. Je vais vous administrer un calmant et … »

C’est naturellement exagéré mais si peu ! Vous avez entendu à Nantes : ils doivent fermer des blocs pour cause de manque de personnel et impossibilité de pouvoir en recruter pour trois semaines. Ils ont dû repousser certaines interventions.

Que reste t’il comme solutions ?¨Patienter ou aller dans le privé.

Voilà où nous mène la politique de santé de notre chère Roselyne and co. Ah, pour la grippe et les laboratoires, elle a trouvé des millions mais pour le personnel hospitalier !!!!!!

On fait des économies dans le secteur public, on établit des ratios, des quotas … On brade notre système de santé et  …

Pendant ce temps-là notre cher Président se fait aménager un super avion pour ses déplacements.

Pendant ce temps là, Mme Bettencourt et ses amis jouent à cacher au fisc des millions par ci, des millions par là.

Et comme le chantait Jacques Brel :

« Mais pendant c'temps-là
Grand-père court après la bonne
En lui disant que l'argent
Ne fait pas le bonheur
Comment voulez-vous bonnes gens
Que nos bonnes bonnes
Et nos petits épargnants
Aient le sens des valeurs ? »