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Post'it du Jour
10 août 2010

A Moscou,

Moscou est envahie par la fumée … cela fait maintenant plusieurs semaines que le feu sévit aux portes de la ville.

Plus de 2000 maisons ont été détruites  et l’on dénombrerait au moins 52 morts dans les incendies.

On peut avoir les plus grandes inquiétudes quant à la santé publique et à la gestion de la situation par les autorités : le ministre des situations d’urgence Sergueï Choïgou a l’espoir que les feux de tourbières seraient maîtrisés en « cinq-sept jours ». Les services météorologiques sont beaucoup moins optimistes.

Le trafic aérien est très perturbé alors que beaucoup de moscovites n’ont plus qu’un souhait : quitter la ville au plus vite – le taux de monoxyde de carbone atteint des records 3 à 6 fois la normale).

L’ambassade du Canada a commencé a évacué certains membres de son personnel et leurs familles.

Saint Pétersbourg connaît ses premières fumées et la Finlande devient inquiète.

Et il y a encore plus grave : des installations stratégiques sont menacées comme le centre nucléaire de Snejinsk (dans l’Oural à

1500 km

de Moscou) ainsi que celui de Sarov (région de Nijni-Novgorod à

500 km

à l’est de Moscou). En ce qui concerne ce dernier, les matériaux radioactifs auraient été évacués.

Les fumées sont une chose et les menaces de pollution radioactive en sont une autre.

N’oublions pas Tchernobyl … il existe des zones irradiées qui pourraient être rapidement atteintes par le feu. Mais on vous le dit : on ne risque rien (c’est vrai : il y le Rhin)

Toutefois, Michel Brière, directeur général adjoint de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) nous rassure :

« Dans le cas de pays qui maîtrisent le nucléaire -comme c'est le cas avec la Russie- l'administration effectue toujours une analyse approfondie des risques possibles envers les installations nucléaires. Les possibilités d'incendies sont donc prises en compte.

Les Russes ont d'ailleurs déclenché un plan de protection des installations nucléaires. Nous sommes donc à l'abri d'un grand risque. »

Le risque est que des suspensions de particules radioactives soient remises en suspension dans l’air comme lors des incendies de 2002 en Ukraine, Biélorussie et Russie. A l’époque, nous avions pu constater une augmentation de l’activité radiologique sur le territoire français.

Soyons donc vigilants …. Et dire que tous nos ministres sont en vacances

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