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Post'it du Jour
30 novembre 2010

Les soldats allemands en Alsace !!!

Il aura fallu attendre 65 ans, diront certains. Alors que d’autres soupireront : les voilà de retour.

Ils sont installés dans  une caserne d’Illkirch-Graffenstaden et le plus légalement du monde. En effet, le 291° bataillon de chasseurs allemands a ses quartiers dans la banlieue strasbourgeoise. Ils seront, en permanence, 645 d’ici 2012. Actuellement, ils sont un peu plus de la moitié.

Ils ne sont pas seuls dans cette caserne. Ils la partagent avec la deuxième brigade blindée française (ancienne division Leclerc)

C’est vrai que cela peut rappeler des vieux souvenirs peu agréables à quelques anciens.

Mais, 65 ans après, il est peut être temps de passer l’éponge…. Non.

On ne va pas garder nos vieilles rancœurs 107 ans Surtout que pour beaucoup, ce ne sont même pas des souvenirs

Si l’on en juge par le reportage de Thierry Jacolet, de Liberté, et paru dans Rue89,. la cohabitation se passe bien. Ils se retrouvent à l’heure du repas à la cafétéria Mais, il y a quand même, un mais … c’est la langue. A mon avis, ils (les généraux) auraient dû étudier la solution du « bataillon mixte ».tant du côté français qu’allemand.

Bon, en attendant, les allemands vont suivre des cours intensifs de français. Les français pourraient suivre des cours d’allemand …

De son côté, la commune propose des logements pour les cadres … L’armée, c’est l’armée … Les cadres en ville et les hommes du rang à la caserne … Et c’est pareil des deux côtés du Rhin !!!

Un jeune sergent allemand envisage même d’intégrer l’équipe de rugby.

Par contre, tout n’est quand même pas rose … surtout quand vous entendez la réflexion de ce jeune pompier de 25 ans :

« J'ai trouvé assez choquant qu'ils commémorent le 11 Novembre aux côtés des Français, à Illkirch. Je pense que ce serait mieux s'ils étaient installés ailleurs qu'en Alsace. »

J’espère qu’il ne va pas faire son ravitaillement en Allemagne … ce jeune homme. Je n’en suis pas persuadé.

Par contre, je préfère, cent fois, la réaction de cette octogénaire :

« Ce n'est pas trop mal qu'ils soient là. On est voisins après tout. Mes frères sont morts en 1939-1945 et repenser aux mauvais souvenirs ne les fera pas revenir. Je regarde devant moi. »

Je crois même que je vais lui laisser le mot de la fin …

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