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6 avril 2011

Hommage à Aimé Césaire

C’est ce soir à 17 heures que la Nation va rendre hommage à Aimé, Fernand, David Césaire ... le chantre de la négritude.

« Aux grands hommes, la patrie reconnaissante » : une plaque va être apposée au Panthéon en mémoire de l’ancien maire de Fort au France et si la cérémonie devrait être sobre, cela n’empêchera pas son ami, ancien instituteur également, Dédé Saint-Prix, d’en diriger la partie musicale

Aimé Césaire est né en juin 1913 à Basse-Pointe et nous a quittés le 17 avril 2008 à Fort de France.

Son père était instituteur et sa mère couturière. Ils étaient six enfants. Son père disait de lui : « Quand Aimé parle, la grammaire française sourit … »

Après son bachot et le « Prix de l’élève le plus méritant », il obtint une bourse et vint étudier en 1931, à Paris, au lycée Louis le Grand et ensuite à l’Ecole normale supérieure. Il fondera la revue « l’étudiant noir » avec Senghor, Damas, Sainville et Maugée.

C’est sur un cahier d’écolier qu’il déposera les mots de la colère, de la révolte et de la quête identitaire. Et ces mots donneront naissance à sa principale œuvre poétique « le cahier d’un retour au pays natal » qu’il publiera en 1939.

Il s’engagera au Parti communiste qu’il quittera en 1956 pour fonder deux ans plus tard le Parti progressiste martiniquais (PPM).

Il deviendra maire de Fort de France en 1945 et député de la Martinique.

C’est dans son « Discours sur le colonialisme », en 1950, qu’il dira, sous forme du pamphlet, toute son hostilité au colonialisme européen.

Aimé Césaire fut poète, homme politique mais également dramaturge. C’est le fondateur du mouvement littéraire de la négritude et un anticolonialiste résolu.

Ce fut un Grand Homme.

Il mettra un terme à sa longue carrière parlementaire en 1993 et passera le flambeau de la mairie de Fort  de France à Serge Letchim en 2001.

En hommage, j’ai choisi, un peu au hasard, ces trois citations :

« C’est quoi une vie d’homme ? C’est le combat de l’ombre et de la lumière … C’est une lutte entre l’espoir et le désespoir, entre la lucidité et la ferveur … je suis du côté de l’espérance, mais d’une espérance conquise, lucide, hors de toute naïveté » (Entretien dans Présence africaine)

« Colonisation : tête de pont dans une civilisation de la barbarie d’où, à n’importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation » (Discours sur le Colonialisme -1950)

« Le mouvement de la négritude affirme la solidarité des noirs de la diaspora avec le monde africain »

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