Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Post'it du Jour
17 décembre 2011

Thierry la Fronde

Il y a seulement 73 ans, Jean-Claude Drouot voyait le jour à Lessines en Belgique.

Et qui dit Jean-Claude Drouot, nous fait penser immédiatement à Thierry la Fronde.

Vous vous rappelez ce feuilleton français qui fit notre bonheur entre novembre 1963 et mars 1966 sur la première chaîne de feue l’ORTF.

Jacqueline Huet, Catherine Langeais, Jacqueline Caurat ou bien encore Anne-Marie Peysson et ses légers « cafouillages » se faisaient un plaisir de nous annoncer : « Maintenant, retrouvons le … épisode de Thierry la Fronde.

52 oui 52 épisodes de 25 minutes précédés de ce générique :

« Ami le temps n’est plus aux chansons
Il faut partir, laisser ta maison
Et tout quitter, jusqu’à son nom
Compagnon !
Compagnon !

… »

Thierry la Fronde c’était un peu notre Robin des Bois français. Il s’appelait en fait Thierry de Janville, un jeune seigneur solognot. Et il décida de résister aux Anglais et de délivrer son roi.

Jean II, roi de France, était en 1360 prisonnier des Anglais et une grande partie de notre royaume était occupé par les troupes du Prince de Galles, Edouard de Woodstock, fils d’Edouard III.

Un jour, son intendant Florent de Clouseaules le trahit et, comptant mettre la main sur ses terres, le livra aux Anglais. Il fut alors fait prisonnier dans son propre château. Comme il connaissait bien les lieux, il ne tarda pas à s'évader avec l'aide d'un hors-la-loi.

C'est ainsi que débutèrent ses aventures. Il parcourait la forêt et se constitua, au hasard des rencontres, une bande de compagnons prêts à tout pour l'aider dans sa tâche : Bertrand, Jehan, Pierre, Judas, Martin, Boucicault et Isabelle.

Son arme favorite était la fronde qu’il maniait avec une étonnante habilité d’où son surnom : Thierry la Fronde.

Dés la fin du premier épisode, il prononça cette phrase :

 « Prenez garde, messire Florent, prenez garde, Prince Edouard, Thierry de Janville n'est plus, mais il reste Thierry la fronde »

Merci, Monsieur Jean-Claude Drouot de nous avoir fait passer de si agréables moments.

Toutefois, n’oublions pas l’homme de théâtre que vous fûtes par la suite.

Publicité
Publicité
Commentaires
Newsletter
Publicité
Post'it du Jour
Publicité