Guy, m’entendez-vous ?
Cela va faire 17 ans aujourd’hui que notre cher Léon nous a quittés.
Oui, notre grand Léon Zitrone. Il est né à Pétrograd en Russie et a rejoint la France à l’âge de 6 ans avec sa famille qui fuyait le communisme.
Il parlait le russe, le français, l’anglais et l’allemand. Il ne faisait pas que parler ces langues, il les maîtrisait parfaitement. De ce fait, il entra au service des émissions vers l’étranger de la Radiodiffusion-télévision française.
Il sera présentateur du journal télévisé durant plus de 20 ans.
Mais l’on se souvient surtout de Léon pour toutes les autres émissions qu’il a marquées de part sa personnalité.
Un grand événement comme un mariage, un décès ou une investiture d’un grand de ce monde et qui en sera le commentateur : Léon Zitrone.
On se souvient de Léon et des vachettes lors du célèbre jeu qui marqua toute une génération : Intervilles.
Le Tour de France cycliste, Léon le commentera durant 6 saisons où grâce à sa fabuleuse mémoire les noms des coureurs lui étaient parfaitement connus.
Il présentera, pas moins, de 8 Jeux olympiques, 16 défilés militaires du 14 juillet, le concours de l’Eurovision (en français et même en anglais aux côtés de Denise Fabre, une autre légende).
Qui ne se souvient pas des grandes « envolées » de Léon lors des courses hippiques.
C’était un homme très cultivé et également plein d’humour ce qui lui valut une place en or dans « les grosses têtes » de Philippe Bouvard.
Il avait quelques défauts : mauvais caractère et pingrerie
Il a également tourné dans une vingtaine de films où il jouait le plus souvent son propre rôle.
Pour terminer, nous lui laisserons la parole :
« Qu'on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L'essentiel, c'est qu'on parle de moi ! »
« La popularité, c'est d'éternuer à l'écran et de recevoir le lendemain des centaines de cartes postales avec écrit : « À vos souhaits. » ».