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Post'it du Jour
2 mai 2013

Nos pauvres chômeurs !

En France, les chômeurs sont-ils aussi malheureux qu’on le dit ?

Certains … Oui

D’autres … Non

Voilà ce qu’il ressort d’une étude de l’Unedic, reprise par Challenge.

Cette étude pourrait peut-être remettre, comme l’on dit, les « pendules à l’heure » à la veille des grandes négociations.

On apprend entre autres que tous les chômeurs n'ont pas été victimes de plans sociaux, non, ils ne sont pas tous sous-diplômés mais que leurs allocations sont parmi les plus hautes d'Europe... 

Plus de 50 % des chômeurs le sont à la suite d’une fin de CDD ou d’une période d’intérim et seulement (c’est beaucoup quand même) 10% ont subi un licenciement économique.

Un chômeur touche en moyenne 1055 euros net par mois soit 69% de son salaire antérieur.

Un quart des allocataires travaillaient à temps-partiel avant de perdre leur emploi. De ce fait, le nombre de demandeurs d'emploi en "activité réduite" -qui travaillent à temps partiel, en intérim ou en CDD et sont à la recherche d'un emploi au cours du même mois- a explosé : ils représentent chaque mois 1,2 million de chômeurs, soit la moitié des indemnisés, contre... 100.000 en 1991. 

Un chômeur sur quatre a un bac +2 et 55,2 % des indemnisés n’ont pas le bac. Un diplôme ne vous exempte donc pas de passer par la case chômage.

Alors, d’après l’Unedic, à quoi ressemble un chômeur de nos jours. On trouve 6 profils-types :

  • Ceux issus du temps partiel (23,2%)
  • Les licenciés qui travaillaient à temps plein (26%)
  • Les allocataires qui ont opté pour une rupture conventionnelle ou une démission (10,6%)
  • Les fins de CDD à temps plein (20,3%)
  • Les intérimaires (13,5%)
  • Les intermittents du spectacle (3,7%).

Ces données sont très intéressantes à la veille de négociations des règles de l’assurance chômage. Surtout quand on sait que la dette cumulée devrait atteindre 18,6 milliards fin 2013.

Il y a très certainement des pistes à creuser pour le calcul de l’indemnité quand on se trouve devant un cadre qui a démissionné ou opté pour une rupture conventionnelle et un jeune non diplômé licencié.

Un chômeur doit être indemnisé mais il ne doit pas « s’installer » dans le chômage. Cela n’est pas facile à résoudre mais cela doit être pris en considération.

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