Pourquoi les mamans et non les papas ?

Oui, pourquoi les papas n’auraient-ils pas en cas de divorce la garde des enfants.

Après avoir grimpé au sommet des grues, voilà huit pères et une mère qui se réfugient sur la terrasse de la cathédrale d’Orléans pour protester contre les problèmes de garde des enfants.

Ils venaient de Caen, Montargis, Brest et Grenoble.

Ils voulaient attirer l’attention sur ce grave problème.

On a toujours tendance à parler haut et fort de ces mamans qui, suite à un mauvais divorce, ne voient plus ou que très rarement leurs enfants. Mais, on ferme les yeux, on ne dit rien quand ce sont les pères qui sont privés de leurs enfants.

C’est vrai, un mec ce n’est qu’un pauvre type qui ne vit que pour son appendice …

Je vais être vulgaire mais tant pis. Pour beaucoup, un homme, « ça tire son coup et basta … »

Et bien non, beaucoup souffrent de cette séparation avec leur enfant.

Certains d'entre eux n'auraient pas vu leur enfant depuis 3 ans, d'autres n'ont plus de contact depuis 8 ans.

« Nous sommes installés en haut de la cathédrale afin de réclamer que le droit des enfants à leurs deux parents soit respecté par la justice", a déclaré ce papa qui prétend "ne plus avoir de nouvelles de sa fille depuis 2008 ». 

"Un an après la séparation des parents, il y a 30% des enfants qui ne voient plus le parent à qui ils n'ont pas été confiés, accuse-t-il. Et dans 80% des cas, c'est le père qui est exclu de la vie des enfants. C'est une violation de la convention internationale des droits de l'enfant dont la France est signataire". 

Il est grand temps que les mentalités changent. Et je vais me permettre de parodier Valéry Giscard d’Estaing en disant : « Non mesdames, vous n’avez pas le monopole du cœur »

Je suis révolté quand j’entends des gens comme cette avocate de Poitiers, Simone Brunet pour ne pas la nommer, expliquer à France 3 Poitou-Charentes, que les "pères en colère" "se trompent de combat".

Et surtout quand elle rajoute : « Les femmes ont l'expérience que n'ont pas les hommes pour élever leurs enfants »

Nous ne sommes plus au Moyen-âge, il serait grand temps que la Justice suive les évolutions de la société.