Post'it du Jour

Et oui .... cela arrive .... et la publication du post it a subi un retard ... comme dit la S.N.C.F nous nous excusons pour la gêne occasionnée.

Pourquoi cela me revient-il à l’esprit ? Je ne puis vous le dire mais ne voilà t’il pas que ce matin les rites qui les entouraient se rappellent à mon souvenir.

En général, le défunt décédait chez lui. Alors, suivant qu’il était issu d’une famille ayant des biens ou non, la cérémonie n’avait pas la même ampleur.

Si le ou la pauvre défunt(e) appartenait à une famille aisée, la façade de la maison pouvait alors « s’orner » des dais noirs plus ou moins imposants au-dessus de l’entrée principale de la demeure.

La veille ou l’avant-veille de l’enterrement, vous pouviez découvrir au hasard d’une rue le menuisier et son apprenti tirant ou poussant une charrette sur laquelle était posé le cercueil. Ils venaient, en quelque sorte, pour les essayages ou pour la livraison finale.

Durant les deux ou trois jours précédant les obsèques, la famille veillait le défunt et les voisins ou amis se rendaient à son domicile pour une dernière visite de politesse et d’adieux.

Le jour de l’enterrement, on voyait le corbillard tiré par un ou deux chevaux traverser la ville pour aller « prendre possession du corps ». Et là encore, suivant la fortune de la famille, le défunt pouvait « bénéficier » d’un enterrement de première ou seconde classe. Cela se traduisait par plus ou moins de pompons sur la tête des chevaux et sur le corbillard.

Parallèlement le curé, accompagné de son ou ses enfants de chœur (tout dépendait de … la générosité de la famille) traversait la ville pour se rendre à la maison mortuaire tout en commençant à « murmurer » quelques prières.

Après quoi, le prêtre et les enfants de chœur, suivis du corbillard (avec les porteurs de coin de drap – en réalité ils ou elles (des intimes du mort) tenaient des cordons reliés au corbillard) précédaient la famille, les amis et les voisins et se rendaient à l’église. Tout cela se déroulait à pied. Si, par hasard, vous croisiez le funeste cortège, vous deviez baisser les yeux, ôter votre couvre-chef si vous étiez un homme et faire votre signe de croix (si vous n’étiez pas un mécréant).

Une fois la cérémonie religieuse achevée, tout le monde (Mr le Curé compris) accompagnait le défunt au cimetière. En ce temps là, le prêtre ne se contentait pas d’officier seulement au sein de son église.

Mais où sont les funéraill's d'antan ?
Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards
De nos grands-pères
Qui suivaient la route en cahotant
Les petits macchabées, macchabées, macchabées, macchabées
Ronds et prospères
Quand les héritiers étaient contents
Au fossoyeur, au croqu'-mort, au curé, aux chevaux même
Ils payaient un verre
Elles sont révolues
Elles ont fait leur temps
Les belles pom, pom, pom, pom, pom, pompes funèbres
On ne les r'verra plus
Et c'est bien attristant
Les belles pompes funèbres de nos vingt ans

Moscou est envahie par la fumée … cela fait maintenant plusieurs semaines que le feu sévit aux portes de la ville.

Plus de 2000 maisons ont été détruites  et l’on dénombrerait au moins 52 morts dans les incendies.

On peut avoir les plus grandes inquiétudes quant à la santé publique et à la gestion de la situation par les autorités : le ministre des situations d’urgence Sergueï Choïgou a l’espoir que les feux de tourbières seraient maîtrisés en « cinq-sept jours ». Les services météorologiques sont beaucoup moins optimistes.

Le trafic aérien est très perturbé alors que beaucoup de moscovites n’ont plus qu’un souhait : quitter la ville au plus vite – le taux de monoxyde de carbone atteint des records 3 à 6 fois la normale).

L’ambassade du Canada a commencé a évacué certains membres de son personnel et leurs familles.

Saint Pétersbourg connaît ses premières fumées et la Finlande devient inquiète.

Et il y a encore plus grave : des installations stratégiques sont menacées comme le centre nucléaire de Snejinsk (dans l’Oural à

1500 km

Les fumées sont une chose et les menaces de pollution radioactive en sont une autre.

N’oublions pas Tchernobyl … il existe des zones irradiées qui pourraient être rapidement atteintes par le feu. Mais on vous le dit : on ne risque rien (c’est vrai : il y le Rhin)

Toutefois, Michel Brière, directeur général adjoint de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) nous rassure :

« Dans le cas de pays qui maîtrisent le nucléaire -comme c'est le cas avec la Russie- l'administration effectue toujours une analyse approfondie des risques possibles envers les installations nucléaires. Les possibilités d'incendies sont donc prises en compte.

Les Russes ont d'ailleurs déclenché un plan de protection des installations nucléaires. Nous sommes donc à l'abri d'un grand risque. »

Le risque est que des suspensions de particules radioactives soient remises en suspension dans l’air comme lors des incendies de 2002 en Ukraine, Biélorussie et Russie. A l’époque, nous avions pu constater une augmentation de l’activité radiologique sur le territoire français.

Soyons donc vigilants …. Et dire que tous nos ministres sont en vacances

Savez-vous qu'aujourd'hui débutent des grandes fêtes ... Ce sont les Vinalia rustica, célébrées le 9 et le 10 Août. Elles "inauguraient" les vendanges.

On commençait par immoler des agneaux à Jupiter et ensuite le flamen dialis rompait les premières grappes.

Mais qui sont ces flamines : des prêtres attachés au culte d'une divinité particulière. Le flamine Dialis était le flamine de Jupiter

Le flamine Dialis (flament dialis) avait un siège de droit au Sénat, il avait son licteur et sa chaise curule. Son costume, été comme hiver, était composé d'une toge, d'un lourd manteau de laine tissée par son épouse et d'un bonnet également en laine au sommet duquel était fixée une tige de bois enveloppée d'un fil de laine.

Il ne devait ni monter à cheval, ni passer plus de deux nuits hors de chez lui, ni couper la vigne. Il ne pouvait rien toucher d'impur, ni les objets ni les animaux.

Pour se faire couperles cheveux, il devait faire appel à un homme libre qui devait utiliser un outil tranchant en bronze. D'autre part, il devait rester toute sa vie durant l'homme d'une seule femme.

Il ne pouvait divorcer et si, par malheur son épouse venait à décéder avant lui, il perdait sa fonction.

On ne se bousculait pas pour occuper cette fonction....

Mais, c'est à lui que revenait le privilège de donner l'ordre officiel de commencer les vendanges Entre le moment où les entrailles de l'agneau ou agnelle étaient découpées et celui où elles étaient cuites, il cueillait la première grappe et les vendanges étaient déclarées ouvertes.

Cette tradition a disparu mais, il y a peu encore (je ne sais si cela perdure) les vendanges, en Charentes, se terminaient par un festin où l'on dégustait l'oie rôtie.

Et, je laisserai le mot de la fin à Jean Amadou :

"Comme les vendanges, les amours tardives sont les plus délicieuses"

Je ne sais si vous en avez beaucoup entendu parler. Personnellement, je découvre l'information.

Il existe, d'ailleurs, la Journée de la Femme Africaine. Cette dernière n'est pas à date fixe - je ne sais pas pourquoi - je viens également de la découvrir. L'an passé, elle avait eu lieu le 8 août (d'où ce post'it aujourd'hui). Cette année, elle a eu lieu le 29 Juillet. Peu importe, mon but, aujourd'hui, est seulement d'attirer votre attention sur le sort de ces femmes qui subissent encore et toujours l'excision.

Cette journée fut lancée en 1962 à Dar Es-Salem en Tanzanie. Rappelons les priorités des engagements pris :

• Le rôle économique des Africaines :
      Il ne faut pas oublier qu'elles jouent un rôle des plus importants dans le secteur agricole mais leur accès aux services financiers est très limité
• L'accès des femmes aux services :
      Elles n'accèdent que très difficilement aux services de la santé, de l'éducation et autres services sociaux ....
• La lutte contre la féminisation de la pauvreté :
      L'objectif stratégique étant de réduire les fortes contraintes de temps auxquelles font face les femmes en investissant dans le secteur de l’infrastructure et dans les avancées technologiques qui permettent de réduire leur temps de travail.
• La participation des femmes aux décisions :
      Elles sont systématiquement sous représentées dans les institutions nationales et locales et n'ont pas voix au chapitre dans le processus de prise de décision

Lors de la Session Ordinaire du Conseil Exécutif de l'Union Africaine (UA) de Janvier 2009, ce dernier a fait des recommandations. Les chefs d'Etats et de gouvernements africains, lors de l'Assemblée Ordinaire de l'UA, en Février 2009 en ont pris bonne note et ont déclaré 2010-2020 : la Décennie de la Femme Africaine.

Il fut décidé que le lancement officiel de la Décennie de la Femme Africaine se ferait le 31 Juillet 2010, date de la célébration de la Journée de la Femme Africaine.

Espérons que cela ne soit pas que des intentions mais que cela sera suivi de faits.

Oh, on les attendait ces mois d’été. En effet, qui dit été dit vacances et qui dit vacances dit beaucoup moins de monde dans les transports ferroviaires.

On va pouvoir s’étirer, ne pas chercher une place assise désespérément.

De plus notre région, la Région Centre, a investi dans de beaux trains climatisés et confortables.

Que demander de plus … de l’espace, de la fraîcheur … il ne manquerait plus que la petite hôtesse avec un petit rafraîchissement.

Le rêve en quelque sorte … oui le rêve !!!

Mais c’est sans compter sur la S.N.C.F pour qui tout est possible même l’impossible.

Les trains climatisés sur la ligne Paris-Chartres … Désolé mais quand il a fait bien bien chaud et dans la tranche 17 h 30  à 18 h 30 (une des plus fréquentées pour ne pas dire la plus) … on nous sort les vieux trains (rénovés certes) que l’on a laissés tout l’après-midi au soleil …. La S.N.C.F nous offre le sauna pour le même prix et l’on se plaint. A quoi cela a-t-il servi que la Région investisse ? La direction de la S.N.C.F veut-elle nous faire regretter notre vote de Mars ?

Ce n’est pas grave si les trains roulent et sont à l’heure … nous aurons le temps de nous détendre au frais dans notre jardin en dégustant tranquillement une boisson fraîche avant de dîner.

Et non !!!! Cela serait trop beau …. Voyez le programme de la semaine passée … la première d’Août – espérons qu’elle sera la seule du mois de ce genre !!!!!

Lundi soir : la gare Montparnasse est paralysée … aucun train ne part … le train de 17 h 33 partira aux alentours de 19 h 15. Les infos données, elles sont le plus souvent inaudibles et vous disent qu’ils ne savent rien. Par contre toutes les 10 minutes, on vous annonce que les voyageurs pour Courville sur Eure doivent monter en tête car le train ne peut être accueilli en totalité le long du quai – c’est vachement important – tous les voyageurs vont à Courville (c’est bien connu) et surtout ils voudraient bien savoir quand ils partiront. Pour obtenir un label qualité, être certifié ISO, ne faut-il pas avoir un service client impeccable surtout au niveau informations ?

Mardi soir : rien à signaler à ma connaissance

Mercredi soir : un train est en panne à Jouy. Résultat : tous les trains  pour Chartres sont encore bloqués pendant 1 h 15. Toujours autant d’informations … ah, j’oubliais : les voyageurs pour Courville ….

Jeudi soir : un train en panne à Epernon. Résultat : tous les trains  pour Chartres sont encore bloqués pendant 35 minutes. Toujours autant d’informations … ah, j’oubliais : les voyageurs pour Courville ….

Vendredi soir :  rien à signaler à ma connaissance

La réaction des voyageurs est que dès qu’ils voient un ou une pauvre employée avec le sigle S.N.C.F ils lui tombent dessus. Jeudi soir, la « direction » nous a délégué deux pauvres employés qui n’en savaient pas plus que nous !!! Et très vite, ils ont été épaulés par 4 ou 5 « flics » de la police ferroviaire qui ont dû se rendre à l’évidence : nous n’avions pas totalement tort de râler un peu violemment.

Dans cette histoire, on accuse (et quand je dis « accuse » le mot est faible) les cheminots mais, comme j’ai tenté de l’expliquer jeudi soir à un groupe de voyageurs agglutinés autour de ce pauvre employé : ce ne sont pas les cheminots les coupables … ils font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont …. Ils vont même très certainement défendre nos retraites en Septembre (on l’oublie bien trop souvent)

Les coupables : la direction de la S.N.C.F et le Gouvernement qui ne donnent pas les moyens pour entretenir toutes les infrastructures TER et trains de banlieue.

Ah! Rentabilité quand tu nous tiens.

Je pense qu’en septembre la S.N.C.F pourra envoyer ses contrôleurs et qu’ils pourront verbaliser …. Sauf que, maintenant, nous sommes encore coincés vu que la majorité d’entre nous a souscrit (c’est plus simple à gérer) des Pass que nous ne pouvons malheureusement pas arrêter si aisément … Nous aurons peut-être une petite remise … peut-être … il n’est pas interdit de rêver.

Une petite complainte de Carla, légèrement revue ….

On me dit que ta présidence ne vaut pas grand-chose,
Elle passera en un instant comme fanent les roses,
On me dit qu’il y a plein de scandales
Que ta politique n’a rien de sociale

Pourtant quelqu’un m’a dit …
Que tu m'aimais encore,
C'est quelqu'un qui m'a dit que
tu m'aimais encore.
Serait-ce possible alors ?

On me dit que tu fais du charme au front national
Que tu es pour l’identité nationale
Parait que tu veux raccompagner les immigrés
Alors que nous sommes tous deux des immigrés

Pourtant quelqu’un m’a dit …
Que tu m'aimais encore,
C'est quelqu'un qui m'a dit que
tu m'aimais encore.
Serait-ce possible alors ?

Serait-ce possible alors?

Mais qui est ce qui m’a dit que tu baissais dans les sondages ?
Alors, tu ne parles plus que d’insécurité,
J’entends encore la voix, mais je n’vois plus le visage
« Il vous aime, c'est secret, ne vous a-t-il pas juré fidélité ? »

Tu vois quelqu'un m'a dit...
Que tu m'aimais encore,
me l'a t'on vraiment dit...
Que tu m'aimais encore,
serait-ce possible alors ?

On me dit que tes ministres ne valent pas grand chose,
Ils passent en un instant comme fanent les roses
On me dit que les affaires te poursuivent
Que les annulations de lois, les mises en examen suivent,

Pourtant quelqu'un m'a dit
Que tu m'aimais encore,
C'est quelqu'un qui m'a dit que
tu m'aimais encore.
Serait-ce possible alors ?

Je ne sais si je serai un grand parolier mais je me suis fait un grand plaisir.

Vous avez dû les voir enfin, les apercevoir, les « planqués » du métro …

Si vous voyagez dans la région parisienne et en métro, vous les avez obligatoirement remarqués surtout dans des stations importantes comme Montparnasse – Bienvenüe.

Je ne sais s’ils sont conscients de leur ridicule. Ils se planquent mais tout le monde finalement les voit.

Hier matin, ils étaient là dans le grand hall de la station donnant directement dans la gare. Oh, ils n’étaient pas loin d’une dizaine, partagés en trois groupes :

• Un premier derrière un petit kiosque

• Un second derrière un pilier

• Et le troisième dans l’embouchure d’un couloir.

Et ils épient les portillons à la recherche du ou des fraudeurs.

Vous aviez deviné … Ce sont les contrôleurs de la RATP dans leur beau costume « verdâtre ». Parfois, ils ont amené dans leurs bagages, un ou deux policiers.

C’est normal d’effectuer des contrôles mais pourquoi cette attitude ? Pourquoi ne se mettent ils pas de manière visible ? Parce que les fraudeurs ne frauderaient plus et les contrôleurs ne verbaliseraient pas … voilà.  C’est logique … oui sauf que …

Quand ils ont repéré un fraudeur … ils lui sautent dessus comme une mouche sur … Et ils sont heureux …. Tellement heureux qu’ils en oublient d’emmener le vilain passager dans leur « cachette » …. Alors …. Les fraudeurs en herbe, ils les voient avant de franchir les portillons et donc ils font machine arrière …. Il existe d’autres entrées ou des stations pas trop éloignées. Moralité, il n’y a que les premiers qui se font piéger. Et de plus, il n’y a qu’un groupe de contrôleurs qui bosse car les autres, pas fous, ils savent que, durant le temps de la verbalisation, il n’y aura pas de tentatives de fraude donc ils en profitent  pour « tailler une petite bavette ».

Un contrôle effectué dans les trains serait sûrement plus dissuasif mais on en voit très peu pour ne pas dire quasiment jamais … cela fait des lustres que je n’en ai pas subi et pourtant je prends le métro deux fois par jour et cinq jours sur sept.

Un dernier mot sur les fraudeurs …. Ce ne sont pas toujours des jeunes, la casquette de côté avec le jean en bas des fesses …. On voit, oui des dames ou des messieurs apparemment bien sous tous rapports …. se faire épingler … eh oui !

C’est vrai que dans notre cher pays : la fraude …… on semble bien la connaître et à des niveaux ….. oh ! ma bonne dame … que l’on n’ose imaginer !!!!!

Pauline Aimée Biarez aurait 126 ans aujourd’hui. Malheureusement, elle nous a quittés à l’aube de ses 90 ans. Vous la connaissez Pauline …la plus célèbre de toutes les soubrettes.

Elle fut comédienne, actrice et chanteuse.

Son nom de scène : Pauline Carton. Son nom de scène c’est le nom de la fille de petite vertu qu’elle interprètera, à 20 ans, dans « Le Ruisseau » de Pierre Wolff.

Elle jouera dans des revues de music-hall et des opérettes comme « Toi, c’est moi ». Rappelez-vous son immense « tube : Sous les palétuviers » avec René Koval

[Pedro]:
Ah ! Rien ne vaut pour s'aimer
Les grands palétuviers,
Chère petite chose !

[Honorine]:
Ah ! Si les palétuviers,
Vous font tant frétiller,
Je veux bien essayer...

{Refrain:}
[Pedro]:
Ah ! Viens sous les pa ...

[Honorine]:
Je viens de ce pas,
Mais j'y vais pas à pas !

[Pedro]:
Ah ! Suis-moi veux tu ?...

[Honorine]:
J' te suis, pas têtu',
Sous les grands palétu ...

[Pedro]:
Viens sans sourciller,
Allons gazouiller
Sous les palétuviers

[Honorine]:
Ah ! Sous les papa papa
Sous les pa, les létu,
Sous les palétuviers ...

[Pedro]:
Ah ! Je te veux sous les pa,
Je te veux sous les lé,
Les palétuviers roses ...

[Honorine][Pedro]:
Aimons-nous sous les palé,
Prends-moi sous les létu,
Aimons-nous sous l'évier !... 

Elle restera célibataire et habitera, toute sa vie d’adulte, dans des hôtels. Elle aura toutefois une liaison avec le poète et écrivain Jean Violette pendant 50 ans jusqu’au décès de ce dernier en 1964.

Elle débuta au cinéma dans des rôles de second plan (soubrettes, concierges ou mégères) et en devint l’éminente spécialiste avec sa voix aux intonations parigotes.

Dès 1927, elle devint la confidente, la chargée de casting du grand Sacha Guitry qui ne lui offrit pas moins d’une vingtaine de films : « Mon père avait raison », « Le Roman d’un tricheur » …

Elle  jouera également pour Abel Gance, Max Ophüls, Henri-Georges Clouzot et Ken Annakin

Elle a tourné dans plus de 250 films.

Pour terminer, laissons lui la parole :

• Quand j'étais jeune, j'avais le visage lisse et des robes plissées, maintenant, c'est le contraire.
• Évoquant sa décision de faire don de son corps à la faculté de médecine : Je ne peux pas dire que je ferai un beau cadeau aux étudiants. J'ai même pensé à me faire tatouer autour du cou, « Tant pis pour vous ! »

Une grande dame du cinéma ………………

Jusqu’à la refonte de la Constitution en juillet 2008, le Conseil constitutionnel se « contentait » de contrôler les lois après leur adoption par le Parlement. Maintenant, il peut procéder à ce contrôle sur demande des justiciables.

Je ne pense pas que Nicolas Sarkozy avait estimé l’ampleur de la réforme. Il avait dû penser que « nos sages » resteraient bien sages. Et bien non, ils se sont sentis « pousser des ailes ». Cette juridiction suprême se met à dicter l’agenda politique du gouvernement. Mais, où va-t-on ?

Et première victime : le système de la garde à vue …. Rien de moins !!!

Depuis quelques temps, on voyait bien qu’ils « piaffaient » à l’idée de frapper un grand coup nos sages du Palais Royal.

La garde à vue … un vaste sujet de plus en plus contesté par les associations de défense des droits de l’homme et les avocats. Alors, qu’ont décidé nos sages, le 30 juillet ?

Que le système qui encadre la garde à vue est bourré de défauts, accentués au gré des diverses réformes qui se sont accumulées depuis vingt ans et ont contribué à faire de la garde à vue un événement presque courant.

La rupture est également présente dans le ton. Finie la langue de velours, le Conseil utilise un ton quasiment politique : « […] Ces évolutions ont contribué à banaliser le recours à la garde à vue, y compris pour des infractions mineures ; qu'elles ont renforcé l'importance de la phase d'enquête policière […] ; que plus de 790 000 mesures de garde à vue ont été décidées en 2009. »

On a presque l'impression de lire un rapport d'Amnesty international.

Les Sages jugent ainsi que l'essentiel du système français de garde à vue est contraire à la Constitution. La sanction ? Les articles du code de procédure pénale sont abrogés à partir de juillet 2011. Le gouvernement a donc onze mois pour inventer un nouveau système… avant que le Conseil ne corrige à nouveau sa copie.

Ainsi, toutes les gardes à vue décidées après le 1^er juillet seront illégales.

La loi est donc nulle et non avenue …..

Certains vont dire que le Conseil va trop loin …. On ne va pas mettre en place une instance pour contrôler le contrôle exercé par le Conseil ?

Finalement, tout n’est pas perdu … On peut espérer … Oui, quand Nicolas Sarkozy nous promet des lois comme celle permettant de retirer la nationalité … Jean-Louis Debré peut passer par là et faire annuler ladite loi.

Vous ne trouvez pas que tout cela fait un peu, beaucoup désordre … un Président continuellement bafoué !!!