Aujourd'hui, c'est en effet la Journée internationale de l'infirmière (et des infirmiers ... je présume).

Pourquoi le 12 Mai ? Tout simplement, c'est le jour anniversaire de naissance de Florence Nightingal (12 mai 1820 - 13 août 1910). Mais, peut-être, êtes vous comme moi - vous ignorez qui est cette dame.

Voici ce que l'on peut lire à son sujet : Florence Nightingale a posé les bases de la profession infirmière contemporaine. Ses contributions sont nombreuses : elle a été la première personne à définir que chaque patient a des besoins individuels, que le rôle de l'infirmière vise à satisfaire ces besoins et elle a pris en compte les dimensions santé-maladie des soins infirmiers. Elle a fait des soins infirmiers une occupation respectée en établissant une formation, en soulignant l'importance d'une éducation continue, et en distinguant les soins infirmiers de la médecine. Elle croyait qu' "une bonne pratique infirmière ne grandit pas seule; elle est le résultat d'études, d'enseignement, d'entraînement, de pratique, qui se finalise dans une base solide qui peut se transférer dans tous les milieux, auprès de tous les patients

Quel dur métier que celui d'infirmière ou infirmier ! Et malheureusement, trop peu voire trop mal considéré par les pouvoirs publics. Il est impératif de s'attacher à améliorer les conditions de travail. Dans les hôpitaux, il y a un manque certain d'infirmiers et d'infirmières. Cette pénurie aggrave fortement les conditions de travail. Les malades se plaignent. La pénibilité de ce métier fait que ces professionnels des soins quittent la profession relativement tôt ce qui augmente la pénurie.

Il est grand temps que le ministère de la santé réagisse. La situation est intolérable. Il faut réagir .... Il y a très certainement des économies à faire dans nos services de santé mais sûrement pas au niveau du personnel de santé (infirmiers, aides-soignants .....)

Ce 12 mai, est également la Journée mondiale de la fibromyalgie - maladie chronique pouvant devenir invalidante qui atteint, en France, environ 2 millions de personnes.

Florence Nightingale a contracté une forme grave du Syndrome de Fatigue Chronique et de Fibromyalgie à 35 ans. Elle a passé pratiquement 50 années de sa vie clouée au lit ce qui ne l'empêcha pas d'être à l'origine de Croix Rouge Internationale et de fonder la première école d'infirmière.

Demain, c'est la Journée mondiale de la liberté de la presse.

Depuis 1993, l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse, suivant les recommandations de l'UNESCO.

C'est l'occasion de rappeler aux gouvernements de respecter leurs engagements et de se souvenir des journalistes qui ont perdu leur vie dans l'exercice de leur profession.

Cette année, c'est la journaliste chilienne, Mónica González Mujica, héroïne de la lutte contre la dictature dans son pays, qui a été nommée lauréate du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano 2010.

« Dans sa vie professionnelle, Mónica González Mujica a fait preuve de courage en éclairant la partie sombre du Chili », a déclaré le Président du jury, Joe Thloloe, médiateur pour la presse au Conseil de la presse d’Afrique du Sud. « Elle incarne l’esprit même de cette récompense. Elle a été emprisonnée, torturée, traînée en justice mais elle a tenu bon ».

La liberté de la presse est indispensable à notre démocratie. Que serions-nous ? Que deviendrions-nous ? Sans cette presse qui nous informe, qui dénonce ...

Des femmes, des hommes risquent tous les jours leur vie pour nous informer .... Ne l'oublions pas  et il me semble important de leur rendre cet hommage à l'occasion de cette journée.

Elle est dangereuse cette presse quand elle est aux ordres du pouvoir en place. Alors, aidons la quand elle met tout en oeuvre pour nous informer.

Espérons qu'au cours de ce 21° siècle, tous ces pays (qui se réclament, malheureusement très souvent, du "socialisme") auront à coeur que "liberté de la presse" ne soit pas un vain mot.

Je terminerai par deux citations :

Celle extraite d'une lettre de Jean le Rond d'Alembert, datée du 2 mars 1772, au roi de Prusse :

"Je ne sais si cette liberté (de la presse) doit être accordée; mais je pense que, si on l'accorde, elle doit être sans limites et indéfinie."

et la devise du Canard enchaîné :

"La liberté de la presse ne s'use que lorsque l'on ne s'en sert pas"