Journée mondiale du sida
Ne nous leurrez pas, le VIH/sida est toujours présent.
Il est IMPERATIF DE SORTIR COUVERT.
Entre 2011 et 2015, la Journée mondiale de lutte contre le sida aura pour thème «Objectif zéro: zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida».
Le minimum est que les engagements pris lors du Sommet d’Abuja (du 24 au 27 avril 2001) soient tenus, voire dépassés. «Dans la Déclaration d’Abuja, les dirigeants africains ont indiqué que le "sida constituait un état d'urgence sur le continent" et ont pris les engagements suivants :
- Faire de la lutte contre le VIH/sida la priorité absolue de nos plans nationaux de développement :
- Assumer personnellement la responsabilité des activités des commissions et conseils nationaux de lutte contre le sida et leur donner l'orientation voulue.
- Nous sommes donc déterminés à mener la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et les autres maladies connexes. Nous nous engageons également à faire en sorte que chacun joue, dans son domaine de compétence, un rôle directeur dans la lutte contre le VIH/sida et les autres maladies connexes.
- Nous nous engageons à prendre les mesures qui s'imposent pour que les ressources nécessaires soient mobilisées auprès de toutes les sources possibles et soient efficacement et effectivement utilisées. Nous décidons de consacrer au moins 15 % de notre budget annuel à l'amélioration du secteur de la santé. Nous nous engageons à mobiliser toutes les ressources humaines, matérielles et financières nécessaires pour fournir des soins, un appui et un traitement de qualité à nos populations atteintes du VIH/sida, de la tuberculose et des autres maladies connexes.
- Nous sommes déterminés à promulguer et appliquer des lois, ainsi que des règlements commerciaux internationaux, qui permettent de fournir des médicaments à des prix abordables et des technologies pour le traitement, les soins et la prévention du VIH/sida, de la tuberculose et des autres maladies connexes.
- Nous nous engageons à favoriser la mise au point d'un vaccin contre le VIH qui soit abordable et accessible en Afrique. »
D’autre part, nous apprenons malheureusement que les jeunes de 18 à 30 ans sont les moins bien informés sur le sida. (Nathalie Beltzer, chargée d’études à l’Observatoire régional de santé de l’Ile de France) :
« Ils maîtrisent moins les mécanismes de transmission du virus que leurs aînés qui ont expérimenté la sexualité à l'époque où le sida était encore une maladie mortelle. Le préservatif semble aujourd'hui déconnecté de son enjeu préventif. Les jeunes sont de moins en moins nombreux à le considérer comme tout à fait efficace pour se protéger du sida et ils sont de plus en plus nombreux à penser que la transmission du virus est possible lors de rapports sexuels avec préservatif. Ils sont d'ailleurs plus nombreux que leurs aînés à refuser d'avoir des relations sexuelles avec une personne séropositive. »
Le VIH n’est pas un risque banal.
Il tue toujours. Les thérapies pour le combattre sont lourdes.
Continuez à vous protéger.
Faites l’amour mais pas au péril de votre vie ou de celle de votre partenaire.