Depuis 1977; l'Assemblée générale de L'ONU a demandé que le 29 novembre soit la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.

N'oublions pas c'est le 29 novembre 1947 que cette même institution avait adopté la résolution sur le partage de la Palestine (Résolution 181). Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l'URSS négocient les plans de partage de la Palestine qui déboucheront sur la création de :

• un Etat arabe de 12.000 Km² qui comprend 735.000 habitants, dont 10.000 juifs
• un Etat juif de 14.200 Km² avec 905000 habitants dont, 507.000 arabes
• une zone internationale à Jérusalem de 205.000 habitants, dont 100.000 juifs

La population palestinienne n'a jamais été consultée et son autodétermination n'a pas été respectée, contrairement aux principes de la charte des Nations-Unies - chapitre 12.

Ainsi en ont décidé les grandes puissances.... Voyez, aujourd'hui, tous les problèmes qui en découlent ....

Et en 1977, cette même ONU décide d'une journée : belle hypocrisie !!!!

Depuis 2001, l'Assemblée semble évoluée :

Le 3 décembre 2001, elle a autorisé le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien à continuer à promouvoir l’exercice de ces droits, à apporter à son programme de travail les aménagements qu’il jugerait nécessaires compte tenu de l’évolution de la situation et à mettre l’accent sur la nécessité de mobiliser aide et appui en faveur du peuple palestinien.

Le 3 décembre 2003, l’Assemblée a souligné la nécessité de s’attacher à la vision de la solution de deux États et au principe de la terre contre la paix, et d’appliquer les résolutions du Conseil de sécurité. Elle a également souligné la nécessité d’assurer le retrait d’Israël du territoire palestinien occupé depuis 1967 et d’assurer la réalisation des droits inaliénables du peuple palestinien dont, au premier rang, le droit à l’autodétermination et le droit de créer un État indépendant.

Mais, en 2010, le problème n'est toujours pas résolu .... 63 ans et toujours pas de véritable solution !!!

Que peut faire une telle journée ???

Quand allons nous prendre en considération le peuple palestinien ?

"Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité."
Kofi A. Annan, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies

Le 20 novembre 1989, les Nations Unies adoptaient la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.

Elle rappelle que l’enfant n’est pas qu’un petit être fragile qu’il faut protéger.

Il faut l’éduquer, le soigner, le protéger.

Il a également le droit de s’amuser, d’apprendre et de s’exprimer.

191 pays sur 193 ont ratifié ce texte sauf (si mes sources sont exactes) la Somalie et les Etats-Unis.

Malheureusement, ce texte ne règle pas tout.

Beaucoup d’enfants sont encore et toujours maltraités dans le monde et même en France.

Il faut encore se mobiliser pour que cela cesse.

Maltraiter un enfant tant physiquement que psychologiquement est inadmissible en 2010.

Le Parlement français, en 1995, décida de faire du 20 novembre la « Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l’enfant »

Il faut savoir qu’en France, il y a un million d’enfants pauvres, près de 20.000 maltraités, 150.000 filles et garçons quittent le système scolaire chaque année sans aucune perspective d’avenir.

L’UNICEF doit bientôt publier son rapport annuel « Enfants exclus, enfants invisibles » En 2004, ils étaient plus d’un milliard sur terre soit plus de la moitié du monde à souffrir de privations extrêmes liées à la pauvreté, à la guerre et au sida.

Pour célébrer cette journée, Camélia Jordan a adapté sa chanson « Non, non, non » que l’UNICEF vous invite à reprendre en chœur :.

Non Non Non (le droit de dire « non »)   Camélia Jordana / Doriand, pour l’Unicef

Combien de fois faut-il

Le redire avec style

Ils ont tous le droit de dire « non »

Non, non, non, non

Parc’qu’il ne faut pas se taire

Non, non, non, non

Ni jamais se laisser faire

Non, non, non, non

Parcqu’il faut bien s’affirmer

Non, non, non, non

ça fait du bien d’exister

Dire non ce n’est pas le mot des

enfants rois

Faut-il le dire en Russe, en

Français, en Chinois

Dire « non » c’est même un droit

Non

Ce n’est pas grand-chose à dire

Mais ça suffit pour grandir

Non

S’ils n’ont pas envie parfois

De faire « ci » de faire « ça »

Même s’ils n’ont pas le choix

Ils ont tous le droit de dire « non »

Non, non, non, non

Parc’qu’il ne faut pas se taire

Non, non, non, non

Ni jamais se laisser faire

Non, non, non, non

Parcqu’il faut bien s’affirmer

Non, non, non, non

ça fait du bien d’exister

Dire non ce n’est pas le mot des

enfants rois

Faut-il le dire en Russe, en

Français, en Chinois

Dire « non » c’est même un droit

Non

On ne dit pas toujours oui

Même quand on est tout petit

Non

On n’est pas toujours d’accord

Faut le dire haut et fort

Et même si on a tort

On a bien le droit de dire « non »

Non, non, non, non

Parc’qu’il ne faut pas se taire

Non, non, non, non

Ni jamais se laisser faire

Non, non, non, non

Parcqu’il faut bien s’affirmer

Non, non, non, non

ça fait du bien d’exister

Dire non ce n’est pas le mot des

enfants rois

Faut-il le dire en Russe, en

Français, en Chinois

Dire « non » c’est même un droit

Aujourd'hui, c'est la journée de la tolérance. En effet, c'est le 1 décembre 1996 que l'Assemblée générale des Nations Unies a décrété que le 16 novembre serait la journée internationale de la tolérance.

• L'UNESCO propose dix pistes d'actions pour lutter contre l'intolérance :
  
  1. La diversité au sein de votre communauté : soyons ouvert aux différentes cultures en les étudiant ou en découvrant leurs danses, leurs chants, leurs façons de vivre ...
  
  2. Les droits de l'homme : faisons en sorte qu'ils soient respectés pour et par tous.
  
  3. Programmer son action en faveur de la tolérance : essayons de rédiger un programme d'activité en faveur de la tolérance.
  
  4. Dire non à la violence : refusons la.
  
  5. Diversité écologique et diversité humaine : apprenons à vivre avec nos différences
  
  6. La tolérance religieuse : admettons les différentes religions mais à condition que ces dernières respectent les hommes et les femmes et les enfants. Tolérons les religions mais pas les sectes.
  
  7. Actualité de la tolérance : organisons ou participons à des débats sur la tolérance ou l'intolérance
  
  8. La tolérance et le sport : faisons en sorte que la diversité et la tolérance règnent lors des manifestations sportives. Respectons l'adversaire !!!
  
  9. La créativité à l'œuvre : utilisons tous les moyens de communications artistiques
  
  10. Créer des liens internationaux  et tissons des liens avec d'autres par exemple l'école de vos enfants avec le Système des écoles associées de l'UNESCO.

Naturellement, nous ne pourrons sûrement pas répondre à ces dix points mais gardons les présents à l'esprit et faisons en sorte de les appliquer le plus souvent possible, un 16 novembre ou un tout autre jour.

"Je n'aime pas le mot tolérance, mais je n'en trouve pas de meilleur" Gandhi.

Demain, il faudra être gentil car, demain, c'est la journée de la gentillesse.

L'origine de cette journée est anglo-saxonne et son nom d'origine est le "World Kindness Day", promulgué par le World Kindness Movement ,  que nous traduirons pas " Mouvement mondial pour la gentillesse", un organisme international né à Singapour en 2000.

Mais moi, justement, je n'aurai pas envie d'être gentil ... voilà, cela sera comme ça ...

J'avoue ne pas toujours comprendre les thèmes de ces journées mondiales. Le 13 novembre, il faut être gentil. Et puis c'est quoi être gentil ? Il faut se méfier car il y a des gentils qui sont, en fait, drôlement hypocrites. Il y a tous ces gentils par devant qui sont prêts à vous assassiner par derrière.

Etre trop gentil cache, malheureusement, souvent quelque chose et ce quelque chose est souvent pas bon.

Pourquoi ne pas rester naturel et être aimable, humain, oui humain, sociable ... toute l'année.

J'ai recherché quelques citations sur la gentillesse et gentil .

"Il ne faut pas profiter de ses amis. Ils sont déjà gentils de nous endurer" Jean-Claude Clari

"A force d'être gentil, on finit par être suspect." Charles Trenet

"Etre gentil, compréhensif mais ferme" est la devise que tout homme devrait adopter en se mariant" Barbara Cartland

Et, je laisserai Philippe Geluck nous dire pourquoi il faut être gentil :

"Si la méchanceté n'existait pas, il n'y aurait aucun mérite à être gentil."

Alors, si la journée de la gentillesse contribue à faire diminuer la méchanceté alors je serai gentil demain et peut-être d'autres jours.

Oh, ma doudou ... aujourd'hui c'est la journée internationale de la langue et de la culture créoles.

Et oui, depuis 1983, la culture et la langue créoles ont droit à une journée internationale. Quoi de plus normal vu que le Créole est partagé par 10 millions de personnes à travers le monde.

C'est toujours un rayon de soleil que d'entendre cette langue chantante pleine de chaleur.

Mais qu'est ce donc que le créole ?

D'après Wikipédia, en linguistique,  le créole désigne un dialecte issu des transformations subies par un système linguistique utilisé de façon imparfaite comme moyen de communication par une communauté importante, ces transformations étant vraisemblablement influencées par les langues maternelles originelles des membres de la communauté.

C'est ainsi que le français parlé par les esclaves noirs aux Antilles, en Louisiane et dans l'Océan Indien a donné respectivement le créole antillais, louisianais et bourbonnais.

Il existe également des créoles anglais, portugais et néerlandais parmi les plus répandus.

Pour terminer, je vous propose quelques proverbes réunionnais et, surtout, amis des îles continuez à nous faire rêver avec votre créole ... ne le laissez pas tomber :

i cose pas ek couyions, i done a li rézon
on parle pas avec les cons... on leur donne raison !

Coulèr la peau la pas coulèr lo ker
La couleur de la peau, n'a jamais donné la vraie valeur d'un personnage.

Quand y cause avec boucané, saucisses y rest' pendillé.
Quand on parle à Jean, Pierre n'a pas la parole.

Ti hache y coupe gros bois
Avec de la persévérance on arrive à ses fins.

Si tonton y dit oui, cherche pas quoça va dire tantine
Ne pas s'encombrer de trop d'opinions diverses avant d'entreprendre quelque chose. 

Aujourd’hui, 2 octobre, c’est la journée internationale de la non-violence.

Wikipédia définit la non-violence comme étant « une philosophie qui délégitime la violence, promeut une attitude de respect de l’autre dans le conflit et une stratégie d’action politique pour combattre les injustices. »

Quand on parle de non-violence, un nom nous vient immédiatement à l’esprit (enfin si l’on est normalement « câblé ») c’est celui de Gandhi.

C’est l’ahimsâ (du sanskrit a : « négation » et himsâ : violence) – quelle culture !!! -, un des fondements du bouddhisme et du jaïnisme.

En ce jour, n’oublions pas :

• Martin Luther King pour sa lutte contre la ségrégation des noirs

• Le 14° dalaï-lama pour le conflit sino-tibétain

• Adolfo Pérez Esquivel pour l’Amérique latine

• Vinoba Bhave en Inde

• Lech Walesa et Vaclav Havel contre les gouvernements communistes polonais et tchèques

• Cory Aquino aux Philippines

• Nelson Mandela et Steve Biko en Afrique du Sud

• Aung San Suu Kyi au

  Myanmar

• Ibrahim Rugova au Kosovo.

Le 10 novembre 1998, à l’appel de tous les prix Nobel de la Paix vivants, L’Assemblée générale des Nations unies a voté une résolution déclarant la décennie 2001-2010 : « Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde ».

En 2007, ces mêmes Nations unies déclarèrent le 2 octobre : « Journée internationale de la non-violence ». Le 2 octobre est également le jour de naissance de Gandhi.

Je laisserai le mot de la fin à Martin Luther King : « La non-violence est une arme puissante et juste, qui tranche sans blesser et ennoblit l’homme qui la manie. C’est une épée qui guérit. »

Et je vous offre cette photo d’une sculpture de Carl Frederik Reuterswärd intitulée « Non Violence ». Elle date de 1985 et est visible à Malmö (en Suède). A noter qu’il en existe plusieurs copies dans le monde. La ville de Caen a acquise une œuvre et nous la trouvons à proximité du musée de la seconde guerre mondiale et du débarquement en Normandie

En 1994, l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 16 septembre : « Journée internationale de la protection de la couche d’ozone ».

Oui, aujourd'hui c'est la journée internationale de l'Alphabétisation.

De plus, 2003-2013 est la Décennie des Nations Unies pour l'alphabétisation.

Savez-vous que près d'une personne sur sept est illettrée. Cela représente 860 millions d'illettrés dans le monde. Et parmi ceux-ci, 500 millions de femmes et 67,4 millions d'enfants ne sont pas scolarisés.

Il ne faut pas oublier que le droit à l’éducation est mentionné dans le cadre de l'Article 26 de la Déclaration universelle des droits de l'homme :

• «Toute personne a droit à l’éducation. L’éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l’enseignement élémentaire et fondamental. L’enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé; l’accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite. 
• L’éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié …»

Un enfant, une femme, un homme qui ne sait ni lire, ni écrire, ni compter dans notre monde d'aujourd'hui est un enfant, une femme ou un homme perdu. Il ne saura pas se défendre, il ignorera ses droits, il sera exploité ... oui exploité. Les riches, les cultivés enfin ceux qui savent lire, écrire et compter profiteront de son ignorance. Et c'est grave. Cet enfant, cette femme, cet homme seront une proie facile pour les sectes, les "colons" ... enfin tous ces gens qui ne recherchent que le profit.

Il ne peut y avoir un monde juste tant qu'il y aura des enfants, des femmes, des hommes qui, par leur ignorance, se trouveront diminués vis à vis de ceux qui savent.

Cette semaine, mardi plus précisément, c'était la journée mondiale de l'Afrique - Journée qui correspond à l'anniversaire des accords de l'Organisation de l'Unité Africaine, le 25 mai 1963. Elle représente le symbole du combat de tout le continent africain pour la libération, le développement et le progrès économique.

N'oublions pas, l'Afrique est le berceau de l'humanité .... Ne l'oublions pas ... Lucie était noire

L'Afrique est à l'origine d'un grand nombre de peuples, de langues, de religions et de traditions. Mais, l'Afrique détient de tristes records :

• Le PIB par habitant est le plus bas du monde malgré des ressources naturelles extraordinaires. Elle profite à qui ces riches mines ?
• L'endettement des pays reste très lourd
• La pénurie d'eau potable
• La santé
• Le SIDA
• Une personne sur trois souffre de la faim en Afrique subsaharienne

Il reste beaucoup à faire malgré la mobilisation de beaucoup d'associations et d'O.N.G. Mais il reste tant à faire !!!

800 millions d'être humains n'ont pas une alimentation suffisante et 100 millions sont fragilisés par l'augmentation du prix des denrées. Il est impératif que ces pays aillent vers une autonomie alimentaire la plus large possible. Il faut aider cette agriculture à se développer pour sortir les petits paysans de la misère, lutter contre la faim et maîtriser les prix. C'est ce qu'essaie de faire le projet ECHOPPE au Togo en mettant en relation directe les paysans et les consommateurs des villes.

Il faut que les Africains consomment LOCAL et que l'on diminue ces intermédiaires ....

La santé, un problème grave, très grave en Afrique : près de 60% des femmes d'Afrique subsaharienne sont contaminées par le SIDA. De ce fait, elles sont rejetées par leur famille. Il faut l'équité dans l'accès aux soins.

Au Burkina Faso, l'association RVS+ propose une prise en charge médicale. Elle finance des bilans biologiques et la prescription d'antirétroviraux, plus une aide psychosociale (trop souvent oubliée)

Au Burkina Faso, le centre Oasis accueille et soutient des orphelins de parents morts du sida.

Ce ne sont que des exemples. Mais, il reste tant et tant à faire sur ce continent que le "blanc" a si souvent et si longtemps méprisé.

Alors, une journée mondiale ... c'est bien .... mais c'est un combat de tous les jours qu'il faut mener.

Je suis contre tous ces mots se terminant par phobie ou phobe. Je suis contre toutes les discriminations. De quel droit pouvons-nous nous permettre de juger les autres ?

Dans le cas présent, laissons les gens vivre leur sexualité comme ils l'entendent et apprenons à nos enfants à respecter autrui.

Qui n'a pas entendu ces mots : "Allez les mecs, ce n'est pas un sport de PD". Que cela est stupide !....  car pourquoi une "tapette", un "PD", comme ils disent, ne pratiquerait pas le rugby, le foot, la boxe, la lutte ....

On pense que l'homosexualité serait plus libre aujourd'hui. C'est vrai qu'elle est beaucoup plus visible et présente dans la rue, dans les journaux, à la télévision ... Elle semble tout à fait acceptée. En politique même, elle semble ne plus poser de problèmes.

Mais, n'oublions pas :

• la déportation dans les camps nazis
• le goulag en Union soviétique
• les persécutions sous McCarthy

Vous allez dire mais tout cela c'est de l'histoire ancienne. D'accord, mais aujourd'hui, en 2010, dans au moins quatre-vingts Etats, les actes homosexuels sont condamnés par la loi (Algérie, Sénégal, Cameroun, Ethiopie, Liban, Jordanie, Arménie, Koweït, Porto Rico, Nicaragua, Bosnie...)

Dans certains pays, la condamnation peut aller jusqu'à dix ans de prison et plus (Nigeria, Libye, Syrie, Inde, Malaisie, Cuba, Jamaïque...) voire la détention à perpétuité (Guyana, Ouganda).

Et même, oui même, cela peut être la peine de mort comme en Afghanistan, Iran, Arabie Saoudite ...

Au Brésil, on a recensé, officiellement, 1960 meurtres homophobes entre 1980 et 2000.

En France le rapport annuel de S.O.S homophobie nous indique que "le nombre d'agressions physiques est passé de 61 en 2008 à 88 en 2009, malgré la présence de lois les punissant sévèrement. Ces agressions physiques se produisent à 47 % dans les lieux publics, les agresseurs revendiquant haut et fort une homophobie qu'ils trouvent légitime, cherchant même l'approbation des témoins de la scène. Les agressions physiques sont par ailleurs plus nombreuses en province (60 %) qu'en Ile-de-France et le nombre des jeunes victimes (de 18 à 24 ans) a largement augmenté, avec vingt-deux cas en 2009 contre six en 2008".

Tout cela pour montrer que l'homophobie est plus que jamais présente.

Un jour, j'ai ironisé, lors d'un billet, sur ces journées. Si, pour certaines, on peut se poser des questions quant à leur utilité, celle d'aujourd'hui est vraiment nécessaire tout comme la Journée Mondiale contre le Sida.

Savez-vous que  cela fait tout juste 20 ans que l'OMS a officiellement retiré l'homosexualité des maladies mentales.

Je laisserai le mot de la fin à Charles Aznavour :

"Nul n'a le droit en vérité
De me blâmer de me juger
Et je précise
Que c'est bien la nature qui
Est seule responsable si
Je suis un homme, oh !
Comme ils disent"