Dealers ... Crapules ...

Vous avez sûrement entendu notre Ministre de l'Intérieur affirmer : "Ce ne sont pas les petites crapules qui vont faire la loi dans les quartiers". C'était le jeudi 1er Avril et malheureusement ce n'était pas un poisson ...

Tout d'abord, n'a t'il pas mieux à faire que de plagier son "maître Nicolas" ...  Je trouve vraiment mais vraiment très déplacé qu'un Ministre de la République puisse s'exprimer ainsi. On se doit de respecter les hommes et surtout les jeunes si l'on veut que ceux-ci nous respectent et surtout respectent les valeurs de la République.

Et, il poursuivit avec: "J'ai demandé au préfet de Seine-Saint-Denis en liaison avec le préfet de police, à tous les élus associés à ce combat et aux bailleurs sociaux qui sont concernés par ces sujets, de mobiliser tous les moyens nécessaires pour que l'ordre et la loi soient respectés ...nous ne lâcherons rien, nous allons densifier nos actions, multiplier les initiatives, les petites crapules ne sont pas propriétaires de leurs quartiers"

Nous n'avons pas affaire à un simple petit trafic de petits dealers : 1,5 kg de cocaïne, 326 g d'héroïne, 137 g de cannabis, 990.000 euros en liquide, des armes ...

Qui est derrière tout cela ? Qui achète toute cette "camelote" ? A qui cela profite t'il ?

A des petits trafiquants ? Non .... cela leur permet, certes, de gagner de l'argent "facile" mais pas plus.

Et "facile" ... voilà un bien grand mot ... Ils seront en première ligne pour les règlements de compte. Ils seront les premiers interpellés et arrêtés.

Et quid, des grands pontes du trafic ?

Qui consomme toutes ces "saloperies" .... les jeunes des banlieues ... certains sûrement mais ils n'auront pas droit à la "pure" et devront rentrer dans le circuit pour pouvoir consommer. Le cercle infernal commence : tu te drogues ... tu as besoin de fric ... tu deales .. tu peux continuer à te droguer un peu et .........

Ne trouve t'on pas beaucoup de consommateurs dans des milieux très chics ?

Alors, si l'arbre est pourri, il faut traiter rapidement et avec la plus grande fermeté les racines et les grosses branches plutôt que les petits rameaux qui repousseront toujours.

Aidons ces jeunes "crapules" comme nos gouvernants (et médias) aiment tant les appeler à retrouver le droit chemin ou tout au moins ne pas trop s'en écarter.

Que sont devenues les polices de quartier ? les policiers de proximité ? les éducateurs ?