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Post'it du Jour
24 mars 2011

Et, nos amis ivoiriens que deviennent-ils ?

Oui, que deviennent-ils ? On ne nous en parle guère et pourtant cela n’est pas brillant.

D’un côté, il y a toujours cette « bataille » entre Laurent Gbagbo qui reste indéracinable et Alassane Ouattara qui ne peut toujours pas prendre les « rênes » du pays.

 

Ceci est une chose mais le peuple !!!

L’embargo international et l’insécurité limitent fortement l’accès aux soins et augmentent la pénurie des médicaments.

Les centres médicaux ferment leur porte tant dans le nord qu’à l’ouest et à Abidjan même.

 

Le ministère de la santé, toujours fidèle à ce « cher Laurent » indiquent que six structures publiques des quartiers d’Adjamé et d’Abobo ne sont plus fonctionnelles (cf : l’article d’Olivier TALLÈS de La Croix). A Abobo, il ne reste plus qu’un seul hôpital pour des centaines de milliers d’habitants.

 

De plus, on parle de pénurie d’antirétroviraux – pour le sida – ou de consommables pour les malades atteints d’insuffisances rénales. On déplorerait 22 décès pour manque de traitement.

 

On craint une grave pénurie en Avril si aucune solution n’est apportée.

 

Le ravitaillement par les airs ne peut satisfaire les besoins et l’embargo international bloque les ports …

 

Les combats continuent et, d’après les Nations Unies, 500.000 auraient fui leur maison depuis le début de la crise politique à savoir novembre 2010.

Cet exode s’est brutalement accéléré depuis le 21 mars. Les ivoiriens quittent les faubourgs du nord d’Abidjan (Abobo et Adjamé) pour des quartiers plus ou moins épargnés ou se réfugient en province.

 

« Quand ils n’ont pas d’endroit où se réfugier, les civils se dirigent vers les paroisses ou les mosquées », observe Jean Djoman, directeur du développement de la Caritas Côte d’Ivoire, partenaire du Secours catholique.

 

On redoute également un épuisement précoce des récoltes.

 

Hier, des centaines de partisans d’Alassane Ouattara, le Président reconnu par la communauté internationale, ont manifesté à Boualé pour protester contre la « passivité » de l’ONU.

 

Dans une motion adressée à l'Onuci, Jacqueline N'guessan, une responsable locale du camp Ouattara, a demandé à l'ONU "d'appliquer le devoir d'ingérence" pour protéger les civils et "mettre hors d'état de nuire" les "miliciens recrutés par Laurent Gbagbo". "On massacre les Ivoiriens devant l'Onuci. Nous protestons contre cette attitude", a déclaré Pégabila Silué, président de la Coordination nationale des jeunes pour la démocratie (Conajed).

 

L’ONU reconnaît que la crise post-électorale a déjà fait près de 440 morts.

 

Ne pensez-vous pas qu’il serait grand temps de mettre fin au « règne » de ce monsieur Gbagbo et de permettre au peuple ivoirien de vivre libre dans un pays démocratique ?

 

La communauté internationale attend-elle encore plus de morts ?

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