L’ONU déclare la famine en Somalie

C’est incroyable … au XXI° siècle, on déclare que deux régions du sud de la Somalie, le sud de Bakool et le Lower Shabbelle, sont frappées par la famine.

Parler de famine … alors que l’on entend que Mr ou Mme X. est à la tête de je ne sais combien de millions ou de milliards d’euros ou de dollars.

On gaspille des millions dans des guerres …

On …. Enfin bref, si tous les gars du monde voulaient bien se donner la main (disait une comptine), ne pourrait-on pas aider ces peuples.

Les Nations Unies estiment que ce sont 350.000 personnes qui souffrent de famine dans ces deux provinces.

« Si nous n'agissons pas maintenant, la famine va s'étendre aux huit régions du sud de la Somalie dans les deux mois à venir, en raison de mauvaises récoltes et de l'apparition de maladies infectieuses, »  a averti Mark Bowden, coordinateur humanitaire des Nations unies pour la Somalie.

Le problème n’est pas récent … alors arrêtons de jouer la politique de l’autruche et d’avoir l’air de descendre de l’armoire … Quelle hypocrisie !!!

C’est quoi la famine pour ces messieurs et mesdames les officiels ?

Selon l'ONU, le mot famine désigne "une crise alimentaire extrême dans laquelle les enfants, mais aussi les adultes, meurent de faim", précise l'organisation dans un communiqué. Concrètement, on parle de famine quand le taux de malnutrition aiguë oscille entre 20 et 40 % chez les adultes et les enfants et que le taux de mortalité dépasse les deux décès par jour pour 10 000 habitants. Celui de la Somalie se situe à 7,4.

La situation n’est pas seulement préoccupante en Somalie. La situation est très préoccupante au Kenya  mais, d’après de « merveilleux indicateurs » moins grave !!!

Il faut agir vite, très rapidement.

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) organise une réunion en urgence lundi prochain à Rome. Il est grand temps !!!

Certes, il faut motiver des donateurs mais également assurer la distribution des aides (sous toutes leurs formes) à ces enfants et ces adultes. Il ne faut pas hésiter à pourchasser les « profiteurs » qui sont malheureusement trop souvent à guetter. Il faut également assurer la sécurité des transports.