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Post'it du Jour
23 janvier 2012

« Le changement c’est maintenant »

Telle est la « devise » de François Hollande.

 Hier, il a tenu son grand meeting. J’en ai suivi une grande partie en direct et je pense que l’on peut le dire, oui on peut le dire, ce fut un grand moment.

Son adversaire … non ce n’est pas exclusivement qui vous savez … d’ailleurs, il a bien évité de prononcer son nom … c’est le monde de la finance. Vous savez toutes ces banques, ces sociétés d’investissement, ces agences de notation. Enfin, tous ces « prétextes » qui veulent nous faire croire que la rigueur est inévitable. La rigueur pour les plus démunis … bien évidemment.

Par contre, pour François Hollande, le grand mot de sa campagne est EGALITE.

Et sur ce point je suis entièrement d’accord avec lui et espère que ce ne sont pas que des mots. Chaque réforme doit être menée en respectant AU MAXIMUM : l’EGALITE.

Depuis cinq ans, où sont passés l’EGALITE et la SOLIDARITE.

Il veut défendre l’Europe et a affirmé haut et fort qu’il était EUROPEEN et qu’il faut tendre vers une Europe de solidarité.

Une de ses priorités : la ré-industrialisation de la France : Les entreprises qui ont délocalisé devront rembourser les aides précédemment reçues.

Il a également réaffirmé son soutien aux PME.

Certains diront qu’il a fait beaucoup de promesses. Oui, il a promis. Mais pour beaucoup ce sont plus des promesses sur la façon d’agir et sur les mentalités. Et, c’est cela qui est important.

Ne nous leurrons pas. Il n’a pas de baguette magique, en ces temps de crise. Mais faire en sorte que nous connaissions plus d’égalité et de solidarité … n’est pas forcément synonyme de plus de dépenses publiques. Il suffit de mieux redistribuer.

Il a beaucoup parlé de la jeunesse en affirmant que c’est la chance d’un pays.

Il a évoqué un sujet qui me tient beaucoup à cœur (je l’ai d’ailleurs évoqué et proposé à ma hiérarchie à mon travail) : que les « séniors » puissent former et transmettre leur « savoir » aux jeunes. 

En conclusion, je lui laisserai la parole :

« Présider la République, c'est refuser que tout procède d'un seul homme, d'un seul raisonnement, d'un seul parti qui risque de devenir un clan. Présider la République, c'est accepter de partager le pouvoir de nomination aux plus hautes fonctions, (...) c'est ne pas nommer le président ou les présidents des chaînes et des radios du service public, (...) c'est garantir l'indépendance de la justice en écartant toute intervention du pouvoir sur les affaires, en préservant la liberté de la presse, en protégeant ses sources d'information. Présider la République, c'est être impitoyable à l'égard de la corruption."

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