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Post'it du Jour
15 mars 2012

Nicolas et l'Europe

Ah, il s’en glorifiait de l’Europe !

Il ironisait à l’encontre de François Hollande qui veut rediscuter du traité !

Avec Angela, c’était le grand amour …

Tous les chefs d’Etat européens de droite snobaient François Hollande !

Et vint le discours de Villepinte et …

Guy Verhofstadt, chef de file des députés européens libéraux et ancien Premier ministre belge, n’a pas mâché ses mots : « Dire que la moitié des immigrations doivent quitter la France, comme le président M. Sarkozy le dit, s’attaquer au halal, au même moment s’attaquer aux autres partenaires en ce qui concerne Schengen… moi je me demande en fait qui est le candidat de l’extrême droite. Est-ce que c’est le Pen ou est-ce que c’est Sarkozy ? »

Juste avant lui, le socialiste autrichien Hannes Swoboda avait brandi son passeport et demandé si les députés européens devaient désormais s’en munir pour se rendre au Parlement de Strasbourg.

Les commentaires officiels furent rares, en dehors de Bruxelles et de Berlin. Ouvertement, il n’ya pas eu de critiques de la part des gouvernements européens. Ils ne veulent pas s’immiscer dans notre campagne mais l’on sent un certain malaise et la presse étrangère commence en s’en faire l’écho.

Le porte-parole de la grande copine à Nicolas, Angela, a rappelé, à propos de l’espace Schengen, que Berlin considérait cet acquis comme « un bien précieux ». « La libre circulation des personnes compte parmi les réalisations les plus concrètes et les plus importantes de l'intégration européenne et constituent une liberté fondamentale ».

Le quotidien conservateur « FAZ » souligne que le président-candidat a reçu « quoi qu'il fasse » le soutien de la chancelière lors sa dernière visite à Paris. Même s'il n'est plus question qu'Angela Merkel participe à un meeting de campagne, comme cela avait été évoqué un temps.

Cecilia Malmström, la commissaire européenne en charge des affaires intérieures et donc de l'immigration, a aussi insisté sur le fait qu'il était impossible d'exclure un Etat de la zone de Schengen ou même de s'exclure. « Schengen fait partie du traité de l'Union européenne et donc une modification demandera un changement de ce traité » devant être ratifié par tous les pays, a-t-elle averti.

Le président du Conseil, Mario Monti, a préféré s'abstenir de tout commentaire. Pour le quotidien turinois « La Stampa », les Italiens se sont sentis visés lorsque Nicolas Sarkozy a qualifié l'espace Schengen de « ventre mou ». Pour le « Corriere della Sera », la menace du président-candidat de faire bande à part est un « coup cinglant » porté au couple franco-allemand et relève d'une « stratégie de conquête de l'électorat du Front national » en totale contradiction avec l'esprit des pères fondateurs de l'Europe. « La Repubblica », a pointé quant à lui le propos « anti immigrés » du candidat.

Cela fait quand même un peu, beaucoup désordre…

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