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Post'it du Jour
19 mars 2012

Attention, mesdames …

Si monsieur est en manque … de sexe, il peut se noyer dans l’alcool.

Et oui, c’est ce qui ressort d’une étude très sérieuse menée en Californie.

Un monsieur repoussé par sa partenaire fit de la déprime au point de noyer son chagrin dans l’alcool.

Une substance dans le cerveau augmente avec la satisfaction et diminue en cas d’insatisfaction.

Et oui, quand le taux de cette petite molécule, un neuropeptide F, est élevé, Monsieur consomme nettement moins de de nourriture liquide alcoolisée. L’abstinence sexuelle perturbe les mouches qui se jettent alors sur l’alcool ou sur des aliments en comportant.

Vous l’avez compris, cette étude a été effectuée non pas chez l’homme mais chez les mouches drosophiles ou mouches du vinaigre.

Ces petites bêtes ont un taux relativement bas de neuropeptide F.

Bref, tout cela pour dire que de nouveaux traitements contre la dépendance à l’alcool ou à d’autres drogues sont susceptibles de voir le jour.

Chez l’homme, le neuropeptide Y est également présent. Et l’idée est qu’en ajustant les taux de ces neuropeptides, on pourrait faire disparaître cette dépendance.

« Si les neuropeptides Y s'avèrent bien jouer un rôle déterminant dans l'état psychologique conduisant à abuser de l'alcool et des drogues, on pourrait alors mettre au point des thérapies neutralisant les récepteurs de cette molécule" » pour en assurer un niveau suffisant constant dans le cerveau, estime Ulrike Heberlein, professeur d’anatomie et de neurologie à l’Université de Californie à San Francisco.

Afin de satisfaire notre curiosité, je vous livre les dessous de l’expérience qui a été menée.


Pour cette expérience, les chercheurs ont commencé par mettre des drosophiles mâles dans une cage de verre où se trouvaient des femelles vierges prêtes à copuler. Ils ont ensuite placé d'autres mâles avec des mouches femelles qui s'étaient déjà accouplées, les conduisant à rejeter les avances de nouveaux mâles.
Ensuite, les différents mâles ont été mis dans des boîtes contenant deux pailles, l'une avec de la nourriture liquide normale et l'autre avec 15% d'alcool. Ceux qui avaient été repoussés sexuellement se sont jetés sur les nutriments liquides alcoolisés, en absorbant de grandes quantités.
En revanche, les mâles comblés ont surtout consommé de la nourriture non-alcoolisée. Et ces comportements étaient totalement prévisibles en fonction des niveaux de neuropeptide F dans le cerveau des insectes, selon les chercheurs.

En conclusion, ces mouches n’ont guère souffert vu que, dans un cas, elles ont bu un p’tit coup et dans l’autre elless ont « tiré » un p’tit coup

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