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Post'it du Jour
4 avril 2012

Notre eau !!!

Suite au forum mondial de l’eau à Marseille, nous pouvons trouver des rapports complémentaires sur la qualité de l’eau du robinet distribuée en France.

Je me permets donc de revenir sur un article paru sur le site d’Enviro2B (spécialiste dans le développement durable) et qui s’appuie beaucoup sur l’UFC Que Choisir.

La conclusion est préoccupante : « deux millions de Français ne bénéficieraient pas d'une eau de bonne qualité, conforme aux critères réglementaires. »

D’accord, dit en pourcentage la situation semble plus acceptable : 97,5% des Français ont accès tout au long de l’année à une eau de bonne qualité

Oui, mais il existe, quand même, deux millions de consommateurs qui paient, eux, pour une eau non conforme aux critères règlementaires.

Alors, à qui la faute ?

L'association pointe alors du doigt les techniques agricoles qui font peser de graves menaces sur la ressource, compte tenu du cocktail des principaux polluants décelés (pesticides, nitrates, sélénium).

Quels sont les départements les plus touchés ? Les départements se trouvant dans des zones où l’agriculture est la plus intensive : Bassin Parisien (Eure-et-Loir, Loiret, Seine-et-Marne, Yonne), le Nord et la Champagne (Pas-de-Calais, Marne, Aube).

Et ce qui est grave c’est que le principe pollueur-payeur est inversé.

"Alors que l’agriculture est à l’origine de la pollution en nitrates et pesticides respectivement pour 74% et 90%, ce sont les consommateurs qui supportent, via la redevance pollution, l’essentiel (près de 90%) de la facture. Au final, les pollutions agricoles génèrent sur la facture d’eau des dépenses supplémentaires annuelles au minimum comprises entre 640 et 1 140 millions d’euros, soit de 7% à 12% de la facture d’eau des ménages français", précise UFC-Que-Choisir.

Ce qui est grave.

Devant cette situation, l'UFC demande aux pouvoirs publics nationaux et européens "une protection efficace de tous les captages", et "une application du principe constitutionnel pollueur-payeur dans le domaine des pollutions agricoles". Elle souhaite également que les aides de la PAC soient "réservées aux modes de production s'inspirant des principes des agricultures intégrées et biologiques".

Où est-il passé le bon vieux temps où l’on tirait l’eau au puits. Je reste persuadé que cette eau était très certainement moins polluée que notre fameuse eau du robinet que l’on n’arrête pas de traiter avec des produits (???) afin d’éliminer d’autres produits.

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