Jean-Jacques Rousseau …

Il y a exactement 300 ans aujourd’hui, Jean-Jacques Rousseau voyait le jour à Genève.

Il quittera Genève à seize ans pour la Savoie où Mme de Warens complètera son éducation et surtout l’initiera à l’amour.

A 30 ans, il rejoindra Paris et rencontrera Thérèse Levasseur qui lui donnera cinq enfants, tous abandonnés à l’Assistance Publique !!!

Il rencontrera Diderot et écrira des articles sur la musique pour l’Encyclopédie. Il participera à l’Esprit des Lumières.

Il se réfugiera plusieurs fois dans la solitude et reviendra en Suisse en 1762 après que le Parlement de Paris ait condamné ses ouvrages.

Il reviendra à paris en 1770 et s’éteindra en 1778 à l’âge de 66 ans.

La Convention décidera de transférer ses cendres au Panthéon en 1794 à côté de celles de  Voltaire, son ennemi juré, mort 33 jours avant lui.

L'influence de Jean-Jacques Rousseau est-elle majeure aussi bien dans le domaine de la philosophie politique en nourrissant la réflexion sur la démocratie que dans le domaine de la littérature, et, au-delà, dans les comportements, avec la place nouvelle faite à la sensibilité qui s'épanouira au début du siècle suivant avec le romantisme.

300 ans après, Genève va célébrer dignement son illustre citoyen après l’avoir vilipendé de son vivant, chassé de ses murs et brulé ses livres jugés trop subversifs.

L’historien genevois Stéphane Garcia, rappelle ce que la Suisse doit à Rousseau, «les grands principes régissant la démocratie directe, la souveraineté populaire, et le respect de la nature et de l’environnement».

Considéré comme son œuvre la plus importante, ouvrant par le célèbre aphorisme, «L’homme est né libre et partout il est dans les fers», le Contrat social a été considéré comme une Bible par les révolutionnaires de 1789. 

« Le premier pas vers le bien est de ne pas faire le mal »