Les descendants chinois …

Après avoir prôné l’égalité, les chinois sont devenus adeptes (si l’on se réfère à l’excellent article de Pierre Haski sur Rue89) du « fils et filles de » qui fait les beaux jours d’un grand nombre (pour ne pas dire de tous) de pays.

Même la petite-fille du Grand Timonier a oublié les grands principes de grand-papa (les appliquaient-ils pour lui-même ?).

Kong Dongmei, petite-fille du fondateur de la République populaire, est donc la 242^e fortune chinoise, avec des avoirs, en commun avec son mari Chen Dongsheng, estimés par le magazine financier chinois New Fortune à 620 millions d’euros.

Cette fortune proviendrait  de la maison de ventes aux enchères cofondée par son époux.

Quant à elle, elle se consacre à la « culture rouge », le souvenir de l’épopée des pionniers du maoïsme, popularisée au travers d’une société culturelle.

Le petit-fils de Mao, Mao Xinyu, est devenu d’un seul coup général de l’Armée populaire de libération en 2010, et membre des institutions politiques.

Xi Jinping, l’actuel président, n’est autre que le fils de Xi Zhongxun qui a participé à la Longue Marche de l’armée communiste de Mao dans les années 30.

Certes, Xi Zhongxun fut emprisonné, persécuté et finalement réhabilité en 1978. Ce fut donc tout naturellement que Xi Jinpong « entrera dans l’appareil ».

Deng Zhuodi pourrait également être un prochain Président ?

Il n’est que le petit-fils de Deng Xiaoping et vient, à 28 ans, d’être nommé secrétaire du Parti communiste dans un modeste district rural. Une façon de lui mettre le pied à l’étrier.

Et il y en a bien d’autres qui constituent ce que l’on appelle « l’aristocratie rouge » !

Pourquoi tous ces « révolutionnaires » font en pratique tout le contraire de ce qu’ils prônent ?