Mais, enfermez-le …
Je viens de « tomber » sur ce titre (LCI.TF1) : « Mes enfants se sentent comme les juifs sous Hitler »
Et c’est signé Silvio Berlusconi.
Ce monsieur, ex-chef du gouvernement italien,a été condamné le 1er août de manière définitive à un an de prison et, en octobre, à deux années d’interdiction de toute fonction publique.
Naturellement, il va se pourvoir en cassation.
De plus, le Sénat doit par ailleurs débattre à la fin du mois sur sa déchéance en tant que sénateur à la suite de la condamnation définitive. Silvio Berlusconi y voit le signe de l'acharnement de "magistrats de gauche" qui tentent, selon lui, depuis 20 ans de l'éliminer de la scène politique et sont sur le point de le faire exclure du Parlement.
Pauvre homme ! Pauvre famille !
Dans un livre du journaliste Bruno Vespa, notre martyr n’hésite pas à affirmer que ses enfants « se sentent comme les juifs sous Hitler ». Il va même jusqu’à déclarer « Mes enfants disent qu'ils se sentent comme devaient se sentir les familles juives en Allemagne sous le régime d'Hitler. Nous avons vraiment tout le monde contre nous »
Rien que cela …
De quoi bondir surtout que le hasard a voulu que je découvre ce titre en écoutant « Nuit et brouillard » de Jean Ferrat.
« Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent
Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été… »