Un nouveau scandale ?

Nouveau, c'est un bien grand mot car il y a longtemps qu'il couve. Et, il n'y a jamais de fumée sans feu....

En 2002, un attentat à l'arsenal de Karachi provoquait la mort de 14 personnes dont 11 employés de l'ancienne Direction des Constructions Navales (DCNS aujourd'hui). Au départ, on a voulu nous faire croire à un attentat terroriste et au fil des années la thèse suivante s'avère être de plus en plus fondée : une mesure de rétorsion liée à l'arrêt du versement par la France de commissions à des officiels pakistanais. Des rétro-commissions seraient revenues en France alimenter la campagne électorale.

Campagne électorale d'un dénommé Edouard Balladur (en 1995) dont le porte-parole était un dénommé (encore lui !) Nicolas Sarkozy.

Et voilà que Charles Millon, ministre de la Défense sous Alain Juppé de 1995 à 1997, aurait confié à Renaud Van Ruymbeke que « dans les quinze jours qui ont suivi » sa nomination au gouvernement en 1995, Jacques Chirac, qui venait d'être élu président, lui « a demandé de procéder à la révision des contrats d'armement et de vérifier dans la mesure du possible s'il existait des indices sur l'existence de rétro-commissions ». Après enquête des services secrets, Charles Millon aurait déclaré lundi, en parlant non seulement du programme Agosta mais également du contrat Sawari II (trois frégates pour l'Arabie Saoudite) : « on a eu une intime conviction qu'il y avait rétro-commissions». De là, certains versements au Pakistan auraient été interrompus.

Si Jacques Chirac semble rester au dessus de la mêlée, cela n'est pas le cas de tous.

Nicolas Sarkozy semblerait prêt à fournir des documents !!!

De son côté, Dominique de Villepin, secrétaire général de l'Elysée à l'époque, a annoncé qu'il souhaitait être entendu comme témoin par le juge Renaud Van Ruymbeke.

Oh là là, cela ne sent pas bon: l'affaire Clearstream qui devrait aboutir en 2011 et qui oppose ... Mais qui donc ? Ah, oui ... Nicolas et Dominique.

Maintenant, l'affaire Karachi avec Dominique et Nicolas.

Et puis, nous avons ce pauvre Devedjian, éliminé du gouvernement, de la Présidence du Conseil Général des Hauts de Seine.

Le début de quinquennat, c'était bling-bling. Mais j'ai l'impression que la fin du règne cela sera ... la chienlit ou le grand merdier.

Et pendant ce temps-là, on va payer !!!